Pour faire vite et simple, en deux mots,
l'amoureux platonique entretient une relation un peu
ambiguë avec son
"amoureuse platonique" parce qu'ils sont amis, ou
un toutipeu plus, et que donc, ils ont
cette complicité qui fait qu'il n'y a
aucune gêne entre ces deux êtres. Seul hic,
la fille est casée, et le mec sert davantage de
kleenex, alors que Dieu sait très bien
qu'il ne veut pas avoir ce rôle.

Eh ben ma foi,
je pense qu'il y a des similitudes avec le cas de la bonne copine. Comme je suis une experte en la matière, je vais vous décrire
la vision des choses que j'ai du cas de
cette pauvre fille. La bonne copine est gentille, super tordante, pleine d'énergie, et débordante d'idées farfelues
(bon, j'arrête, on dirait moi). Et surtout, surtout...
Elle est super croc d'un gars. De ce gars, beau, charismatique, populaire, qui possède
toutes les caractéristiques du mec paraplégique qui ne réagit à aucune des perches qu'on lui lance (bon, j'arrête, on dirait le heartbreaker). Pour la fille,
une seule solution s'impose donc:
faire connaissance, en toute innocence,
avec l'objet tant convoité, puisque de nos jours, un simple
"salut, tu veux sortir avec moi?",
ne suffit plus.
C'est le début de l'épopée. Comment trouver le moyen
d'adresser la parole à un bellâtre qui ne voit pas plus loin que son ombre? Heureusement, ou pas, que
les médias sociaux se démocratisent de plus en plus, ainsi que
la chasse du "plus grand nombre d'amis sur FB".Avertissement: tous les noms de lieux, personnes et évènements ont été modifiés ou abrégés afin de protéger les innocents. En l'occurrence, moi.Étape #1: Faire une demande d'ajout d'ami.
Étape #2: Une fois la demande acceptée, les moults cris (de joie) poussés, envoyer un MP en lui demandant, le plus naturellement possible, de faire connaissance.
Étape #3: Une fois la réponse reçu et tout le toutim qui suit, inventer une excuse pour avoir son numéro de portable.
Et ainsi de suite.
Le plus dur est fait, la fille a son numéro, et miracle,
le courant passe plutôt bien. Tellement que
le mec commence à se livrer à la fille.
"J'ai rencontré cette nana en Sicile, tu sais et..."
C'est le début des emmerdes. Le mec paraplégique des sentiments s'avère
posséder un coeur, et la fille
un pois à la place du cerveau, car c'est là que vient
le rôle de la bonne copine. Elle le rassure, en lui disant
qu'il trouvera quelqu'un d'autre parce que c'est
un mec génial. Tellement génial,
qu'il remercie la fille d'un gros câlin et retourne voir ses potes.
Jusqu'à ce qu'il revienne la taquiner, avec ses bisous, ses mots doux,
comme ça l'air de rien.
Dans ces cas-là,
comment la fille peut-elle croire que jamais rien ne va se passer entre eux? Vient donc le moment
où elle se jette à l'eau, souvent d'une façon un peu
brutale. Et la coquille,
jusqu'alors entre-ouverte, du mec paraplégique se referme,
à jamais. "J'suis désolé, je voulais pas te faire de mal". Ou comment six mois de perches tendues sans espoirs, de stratégies mises au point pour croiser le regard de la dite personne à un moment névralgique, et d'achat de magasines pour filles gnangnan en manque de Jules
n'ont servi à rien. Retour à
la case départ, sans oublier l
e périple kleenex-j'en-ai-marre-de-la-vie-fuck-off.
Dans les deux cas,
la personne se retrouve seule, un peu démolie. Elle se rend compte que
cette pseudo relation n'était finalement que creuse, sans résultats concrets à la sortie. Et pourtant, que ça soit le heartbreaker ou l'amoureuse platonique,
il n'y a aucun remède pour éviter ce genre d'espèce (en voie d'expansion). Comme s'il n'y avait pas de leçon a en tirer,
on en rencontrera encore, et encore.