#6_ Juste se poser sur son lit et...

... Repenser à cette journée. Je cherchais quelque chose à faire puisque j'avais ENFIN l'occasion de sortir de mon trou paumé (j'aime pas dire ça, ça faire genre j'suis une campagnarde. Beurk.). Et ça faisait au moins une bonne semaine, qu'entre deux (petites) révisions, je regardais les photos d'Éléonore Bridge. D'abord ses jolies petits looks, et puis (bien sûr) sa rubrique Yummy. Du gras, du sucré, du salé, c'est pas que ses photos m'ont mise en appétit, mais quand même! Et comme je n'ai ni les moyens, ni l'occasion de me faire des trips to London ou NYC, le resto le plus accessible de tous restait le Annettes Diner, à Disney Village.

Mais comme je suis une grosse feignasse, j'avais un peu la flemme de me (nous) trimballer à l'autre bout du RER A, surtout si je (on) devais revenir sur Paris pour passer le reste de la journée (manger c'est bien, mais c'est pas tout). C'est ainsi que j'ai trouvé un autre resto, derrière la place Saint-Michel, avec la même ambiance des États-Unis des 50's: hamburger, milk shake, déco assez rétro, mais les serveurs en roller en moins. (en fait, mes photos sont pas terrible - peut-être que j'ai pas assez osé jouer ma touriste, mais vous pouvez vous faire une visite virtuelle et gratos sur le site du Happydays Diner ♥)

Au final, l'hamburger c'était suffisant pour moi, j'ai même pas pu terminer les frites, ni même commandé de desserts pour vous montrer à quel point c'était bourratif (et maintenant je regrette, il y a le milk-shake au beurre de cacahuète et celui aux biscuits Oréo qui m'appellent (bave) ><). Bref, rien de tel qu'un peu de marche pour éliminer tout ça. Après une petite ballade près de Notre-Dame, une proposition illumine mes yeux... Un ciné? "Et je paye ta place si tu veux." Là croyez-moi, je n'ai jamais pris une décision aussi rapide de toute ma vie. En même temps, y avait pas de quoi hésiter, ça faisait tellement longtemps que j'y étais pas allée et puis, c'était si gentiment proposé :) Direction Chatelet donc, et en même pas cinq minutes, je me suis laissée séduire par la belle gueule d'Ewan McGregor (oui, je suis une fille facile) dans ce film un peu tordu qu'est The Ghost Writer.

Perso, je m'attendais pas à cette histoire. Déjà l'affiche m'a fait penser à Constantine, donc là pour le coup RIEN A VOIR. Car jamais je n'aurais traduit "ghost" par "nègre". La connotation raciale peut-être? Certainement, puisque (laissez-moi vous sortir ma science, j'aime ça) ce mot signifie aussi être l'auteur anonyme d'un livre signé par une autre personne, souvent célèbre (et neuneu). Ici, la personne célèbre était l'ancien PM britannique, Adam Lang (interprété par Pierce Brosnan). Jusque là, la tâche paraît plutôt simple pour le Nègre, jusqu'au jour où il découvre que la mort (non) accidentelle de son prédécesseur a un lien avec une certaine incohérence concernant le passé de son "maître". Un (bon) film avec une chute qui m'a laissée bien perplexe, mais qui m'a quand même redonnée l'envie de retourner plus souvent au ciné :)

Jay, tu reviens quand tu veux :)