16/01/2010

WTF is wrong with me?

(oui, bon, ça va, hein)

Ça doit faire une bonne demie-heure que je suis posée là, devant mon clavier. "Mais bon sang, qu'est-ce que je vais bien pouvoir écrire?" (de la merde?). Et rien. Syndrome de la page blanche, ou trop d'idée en tête pour pouvoir les organiser à souhait. Pourtant c'est simple.

Lundi, où comment commencer la semaine à merveille. Arrivée à l'heure, le copilote de soirée (et aussi de cours/récré/cantine/commérages) toujours présent, et mes nouvelles chaussures aux pieds.

Mardi, ça se corse, comme tous les mardis d'ailleurs. Même si j'ai été super contente de revoir ma Coccinelle d'amour, et bien d'autres chichis, j'ai perdu tout espoir avant même de poser le pied dans mon ancien lycée. Over the hedge, pour une fois. C'est moi qui racontais ma (passionnante) vie aux terminales. Ou du moins, essayer. En même temps, dans un lycée où « Bataaaard » est plus souvent utilisé que « Bonjour, je vous pris de vien vouloir m'excuser », prôner les bienfaits de la prépa littéraire, c'était pas bien évident.

Mercredi, toujours cette même boule au ventre, et cette main invisible (de Smith?) qui m'empoigne le coeur. Parce que bien sûr, j'ai oublié de mentionner que la veille, je l'avais revu. Impossible de le regarder en face, ou de lui adresser la parole. Et je sais toujours pas si je dois regretter ou pas.

Jeudi, théâtre où mon rôle m'exaspère. Je suis Julie et je me fais jeter par Danton dès la première scène. J'ai beau le supplier, me mettre à genoux, il ne me reprendra pas. Même mort, je m'attache à lui. Dernière scène, celui de mon suicide où je suis en total harmonie avec la mort qui m'attend. C'est hyper glauque pour moi qui ai peur de la fin. Je parle, regarde ma fiole, crie, bois le contenue de la fiole, et tombe. Même que ça fait mal.

Vendredi, à la bourre toujours pour réviser pour les contrôles du lendemain, sachant que j'ai décidé d'éclater ma bulle. J'me suis forcée à aller regarder mes moyennes du premier semestre sur internet (OMFG). Et puis, zyeutage vite fait sur les sites de ces putains d'IEP qui m'attirent (des fois je hais les ambitions que j'ai). Les concours sont dans deux mois. Déjà.

Et il est écrit là-haut que je dois commenter le texte de Jacques le Fataliste.
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6 commentaires:

Luce'. a dit…

Rob, again x).
J'ai la sensation de partager des semaines similaires. Ou plus ça passe, moins c'est évident. Les mardis et mercredis sont mes jours les plus chargés, ensuite, j'ai l'impression de me trainer et de ne rien faire ... Et j'ai aussi des ambitions, un éventuel transfert ou du moins accéder à une spécialisation qui me plait. Et c'est mal parti.

Jay a dit…

Mauvais semaine pour nous deux, hein ? :)

JULIE a dit…

... Plus que 6 mois avant les grandes vacances !
Hum Jacques le fataliste... rien que le titre, ça donne pas envie >_<
(Robert Pattinson *_*)

@ Luce' : Un transfert vers un autre INSA ?!

E. a dit…

Oh tu comptes passer les IEP de province? tu ne veux pas passer en khâgne?

E.

S. a dit…

Luce': Pff le mardi et le mercredi... INVIVABLE -_-

Jay: Ah ces heartbreakeurs... :'(

Muze: Voui les vacances *_* je sens que ça va arriver plus vite qu'on ne le pense... ou pas.

E.: La khâgne, ça ne me dérange pas, mais c'est vrai que si j'ai les IEP, je dirais pas non :)

Anonyme a dit…

Et bah, quelle semaine ... Remarque que, excepté les jours sans cours (merci la neige), ma semaine n'a pas non plus été des plus extra. Espérons que celle-ci la rattrape, hein. :D

(J'avoue, j'ai rigolé à ta blague sur la main invisible. Je dois être conditionnée par les SES)

Pour ce qui est du syndrôme de la page blanche, je suis dans le même cas. J'ai essayé d'écrire un article, et je n'ai pas trop réussi disons. J'attends l'inspiration divine (ou pas), pour faire un come-back digne de ce nom (genre).