31/07/2009

FUCK

Dans le RER. Seule. En face, deux mecs. "T'es indienne?". Oui. "Tu parles la langue?". Non. "Tu comprends?". Oui. "Ta famille vient de Pondicherry?". Oui. Sifflement. "T'habites où là?". J'te dis pas (et un gros "Vas t-faire" intérieur). "Bon, à la prochaine alors!". Pff (et un gros "c'est ça, cassez-vous" intérieur). C'est au tour des mecs d'à côté. "Ouh lala, mais ils te kiffent! Donne leur ton numéro! Tu préfères lequel? Celui avec le sac de riz, ou l'autre en mode bling-bling?". Sans commentaires.

BORDEL, MAIS POURQUOI?

Pourquoi c'est toujours des mecs comme ça qui m'abordent? Des Indiens (je n'ai rien de spécial contre eux), vulgaires, puérils, mal-fringués ET PAS des beaux bruns aux yeux verts d'origine espagnole (calienteee!) par exemple?

Ou l'autre, encore?
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30/07/2009

Do you read me..?


Je ne sais pas exactement ce que j'ai ressentie en lisant ce livre: du dégoût pour Mickael qui se tape Hannah d'au moins vingt ans son ainé? Un regard neuf sur les témoignages des survivants des camps de concentration qu'on considère maintenant comme des clichés? De la compassion pour cette femme qui a peut-être commis les pires erreurs de sa vie juste pour cacher un handicap..? Ce livre est plus que bien. Il surprend, et ce jusqu'à la fin. Et dire qu'inconsciemment il a fallut que je bosse comme une malade (avec ma Coccinelle) pour l'avoir... Merci Mme M. :)

Et la version film, ça donne quoi?
Ah et il me faut l'album.
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29/07/2009

Un p'tit peu d'air.


Après l'épisode 1 "Le poulpe en Vendée", suivie de la fameuse "Noyade du fer à lisser à Biscarosse", je vous présente en avant-première le troisième volet de mes palpitantes aventures on the beach: "Le gâteau sablé de Fort-Mahon". Alors, cette année j'ai réussi à ne pas avoir l'allure d'une baleine à la mer (par contre, ne pas marcher sur le sable sans avoir l'air d'un ogre essouflé, ça j'ai pas pu...), et en ressortir avec un poulpe sur la tête. It means avoir la coupe d'Aimi Ouinaouz et les cheveux en bataille. Néanmoins, qui dit plage, dit sable, et qui dit eau+crème solaire-de-merde, dit peau collante. Ajoutez quatre chérubins et vous aurez une idée du résultat: moi, posée sur une serviette prête mentalement à recevoir ma séance d'UV naturels, mais pas physiquement. Entre les jets de sable des mioches et le vent, la comparaison de ma propre personne à un gateau sablé ne s'est pas fait tarder...

A-t-on l'air conne en lisant le GLAMOUR dans le train ?

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07/07/2009

Et toc.


Admise mention AB.
(comme quoi...)
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05/07/2009

Sunday with a flu (ou plutôt un rhume)



Une chambre en bordel? Ou l'art et la manière de faire ses cartons. Parce que oui, pour ceux qui n'aurait pas encore tilté, je déménage à une demie-heure en voiture de là où j'habite actuellement. Très loin (de mon point de vue) de mes amis. Si tout va bien, on a les clés mardi (jour des résultats du bac) et on déménage le week-end prochain. Quitter un appart' où je partageais ma chambre avec ma soeur pour trouver une maison (voir deux-trois articles plus bas) avec une chambre à moi, ça fait plaisir. Mais (désolée, je ne peux pas m'en empêcher), le fait de ne plus revoir ces vieux gens du collège, de la primaire en sortant en bas de chez moi, en allant à la superette du coin, en prenant le bus, ça va me manquer (et ça me fait aussi peur, parce qu'ils vont m'oublier).
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02/07/2009

Can't get ...


Alors on fait quoi? On fait comme si il ne s'était rien passé au cours des deux derniers mois? Qu'est-ce qu'on dit déjà? Ah oui. Que la vie est parsemée d'embûches qu'il faut affronter. Qu'elle mérite d'être vécu à fond, quitte à se prendre des vestes. On tombe? Eh bah tant pis, on met son égo de côté, on affronte la réalité, et on se relève. La tête haute. Le dos droit. On reprend confiance.


Vous y avez cru, hein?


Le fait est que j'ai le en miette. Tout ça parce que je suis une pauv' conne qui passe son temps à rêver sa vie. Forcément, quand on se réveille et on voit (ah! quel désespoir!) que rien a marché, ou pire, que tout se déroule à l'opposé de ce qu'on avait prévu, et bien ça fait mal. A défaut ne pouvoir jouer le rôle de la fille qui s'en fout, je vais utiliser la carte de l'auto-dérision (parce qu'il vaut mieux en rire que d'en pleurer, n'est-ce pas?). Aah, pauvre de toi! t'y as cru, hein? nan, mais sérieux? Tu y as VRAIMENT cru? Toi qui te plains à longueur de journée que tu n'es rien, tu as vraiment pensé que TU pouvais l'intéresser? Ahah. Tu m'fais trop rire! Ouais, bon. j'pourrais continuer longtemps à m'auto foutre de ma gueule. Mais là, c'est plus de l'incompréhension qui me vient à l'esprit? Was passiert? Tout allait plutôt bien, jusqu'à ce que... Ben plus rien. Mais genre plus RIEN. Et donc, on fait quoi? Je continue à me lamenter sur mon sort, comme je sais si bien le faire. OU je tire un trait sur la passé, pour se concentrer sur le présent afin d'affronter la merde qui m'attend?


Oh, et puis, il y a ces gens aussi. Mes capacités d'observatrice professionnelle ont permis de distinguer deux catégories:
- les gens qui croient que j'ai le QI d'Einstein, et que je vais tout péter parce qu'ils croient tout savoir sur moi
- les gens qui savent très bien que je vais me planter, mais qui m'encouragent quand même
Dans les deux cas, leur intention est sûrement la bonne. Quant est-il de la mienne? Mes parents ont réussit à me rassurer. L'important c'est que tu participes. Fais de ton mieux, on sait que c'est dur (et j'te promets que je t'en voudrais pas si tu rates = si on a dépensé tant d'argent pour... rien). Moi, je préfère ne rien penser. Rien que l'idée de me dire que je passerais à côté d'une vie d'étudiante en province totalement indépendante pour passer celle d'une étudiante en prépa exilée au fin fond du 77 me fend le coeur.


Sur ce, j'ai un train à prendre.

P.S: Pour Lucie, je le passe au campus de la Doua à Villeurbanne.
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