24/02/2011

"Si tes photos ne pas bonnes, c'est que tu n'es pas assez près.", Robert Capa

En deux ans, j'ai eu le temps de changer complètement d'orientation. Et pourtant, même si je ne veux (peux?) plus faire du journalisme (en tant que tel, puisque j'ai d'autres projets), ça me passionne toujours. La photo, aussi. Même si je n'ose jamais sortir mon appareil et prendre des clichés de ces détails plaisant qu'arborent les rues parisiennes, au risque que l'on me confonde avec ces banlieusards prétentieux qui considèrent une photo de leur portrait, prise avec leur portable, devant le miroir de leur salle de bain comme "trow belle". J'aime pas ces gens qui se prennent pour des "artistes" comme s'il fallait justifier leur choix d'être dans une filière littéraire, vous l'aurez compris.

Bref, revenons à nos moutons! Après mon rendez-vous chez l'ophtalmo, j'avais un peu de temps à perdre avant de rentrer chez moi et continuer à réviser. Alors, je me suis souvenue de cette expo, au Petit Palais, exposant les travaux du photo-reporter Pierre Boulat, ainsi que ceux de sa fille, Alexandra.

Ticket en main, je me suis dirigée vers la salle principale, et là, je vous avoue que j'ai été un peu perdue. Quelques photos sont exposées ici et là, parmi les tableaux et autres oeuvres qui appartiennent au musée. C'est comme si on était dans un labyrinthe, les photos étaient à rechercher parmi la masse, et indiquaient finalement la direction du hall Jacqueau, au rez-de-chaussée du musée, comme une mise en bouche avant d'attaquer le reste du repas.

Un bref tableau d'introduction qui nous présente qui est qui, et nous voilà dans le vif du sujet: les conflits qui ont marqué le monde, de la Guerre Froide à aujourd'hui. Les clichés sont exposés par thème et les images troublantes de la ex-Yougoslavie, de la Palestine et même de l'Irak, avant-pendant-après les bombardements américains, se croisent aux festivités qu'il a pu continuer à y avoir, comme les mariages. La femme est aussi mise en avant, par les clichés d'Alexandra, qui par là, vise à mettre en avant ses convictions. Et à côté de ça, des images plus légères donnent le sourire. Pierre qui a accompagné les début d'YSL, un portrait de Truman Capote qui nous fait rire aux éclats, et de nombreuses autres photos de la Capitale.

Une belle expo, qui nous fait voyager au gré des pays, des conflits, des périodes. Des photos, sincères, poignantes et pleines de compassion, qui nous montrent que le photo-reporter est "un aventurier, qui finit par être un professionnel engagé".

100 photos de Pierre et Alexandra Boulat au Petit Palais
Av Winston Churchill - 75 008 Paris
Jusqu'au 27 février 2011
Gratuit

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14/02/2011

My favourite game.

Je pensais vous faire un article sur le pourquoi du comment je ne peux pas supporter ma mère plus de deux heures de suite, quand soudain, je suis tombée sur ça. Ça m'a fait sourire, parce que les gaffes amoureuses, ça me connaît. Retournons alors, en ce jour qu'est la Saint-Valentin (et dont tout le monde s'en fiche apparemment, mes parents les premiers), en classe de cinquième, période pendant laquelle ma MA et moi avons tenté un truc vraiment chelou pour déclarer ma flamme à un dénommé Alexandre, un petit brun, fan de foot, et redoublant (il avait donc plus d'expérience, on pensait que ça faisait cool tavu).

Etape 1: Pour montrer que j'étais hyper cool et qu'on avait beaucoup en commun, je me suis intéressée à tout ce qui lui plaisait. A savoir le foot, le foot et le foot. C'est pourquoi, je me suis tapée tous les match qui passaient à la télé, essayant de retenir deux-trois éléments intéressants à pouvoir ressortir à la récré de dix heures, du style "comment il a mal joué machin, tu ne trouves pas?".

Etape 2: Pour lui déclarer ma flamme, on a eu l'idée avec ma MA de lui écrire une lettre. Jusque là, ok, ça reste mignon. Mais faut croire que j'étais déjà bien tordue à l'époque, puisqu'on avait signé la lettre par un prénom autre que le mien. Pire, on a fait passé l'expéditeur de cette lettre pour une connaissance de ma MA, qui habitait là où mon MA habitait (ça va tu suis?), et qui serait tombée amoureuse de lui rien qu'en l'ayant aperçu sur notre photo de classe. Me demandez pas pourquoi, hein. On avait douze ans, et peu de neurones, faut croire.

Etape 3: Lui faire croire que la fille n'existe pas, et qu'il s'agit de mes sentiments pour lui en réalité. On n'y est jamais parvenue, bizarre, hein? Puis l'année est passée, et en quatrième, c'était sous le charme de Jérôme le handballer, dont je suis tombée. Mais ça, c'est une autre histoire!

(non non, je me rabaisserai pas à regarder ça aujourd'hui)




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05/02/2011

'Think you're really hot, hot ♪

Vous y croyez, vous, à l'amitié entre une fille et un garçon? Moi non. Si on met de côté le BFF que je connais depuis mes trois ans, et donc, que je considère un peu comme mon frère, je n'ai jamais pu m'empêcher de penser qu'il pourrait se passer un truc avec des mecs dont je suis "amie". Rien d’obsessionnel j'vous rassure, mais bon, parfois l'envie de savoir comment untel ou untel embrasse peut parfois me traverser l'esprit. Disons qu'en plus de l'amitié, il peut y avoir une attirance physique.

Bref, je n'y croyais pas jusqu'à hier. Petit topo: depuis que je ne suis plus en couple, le heartbreaker a refait surface dans ma vie. En fait, sans savoir trop pourquoi, ni comment, ça avait déjà commencé cet été. Quand on s'était revu après plusieurs mois de silence, au resto, avec le reste des personnes qui étaient venues avec nous à Berlin. Quelques jours après, il m'avait proposée un ciné, que j'avais poliment refusé (parce que je ne voulais plus avoir affaire avec lui). Puis, quand il a su que j'étais "libre", il est revenu à la charge, et je me suis laissée tenter. Le premier week-end de la rentrée, on est allé voir le film de Banksy, la semaine d'après l'expo sur Théodore Monod aux Jardin des Plantes, et hier le dernier Clint Eastwood. J'ai vraiment cru que ce troisième rendez-vous allait être déterminant. Mais non.

On s'est, comme à chaque fois, quitté par une simple bise. Un simple "bon bah salut". Je ne sais pas s'il existe une psychologie masculine, mais bon, pour moi, si tu demandes à une fille de sortir avec toi chaque samedi soir, c'est qu'elle te plaît un minimum. Enfin bon, c'est ce que je pensais. Surtout vu comment il était enjoué à chaque rendez-vous. Peut-être ne s'intéresse-t-il à moi que pour les nombreux intérêts que l'on partage? Et peut-être espérais-je qu'il se passe un truc pour oublier mon ex? A méditer... M'enfin, je le vis bien. ça peut être intéressant d'avoir un ami avec qui on va juste voir un film, parler musique, street art, croyance religieuse, bref de tout et de rien.

Et c'est vrai que dans cette histoire j'ai été passive. Parce que s'il n'a rien fait, lui, moi c'est pas mieux. J'aurais pu lui demander cash ce qu'il attendait de moi, au risque de le braquer et de briser cette nouvelle amitié naissante, mais non. Trop de soucis en ce moment pour se lancer dans un plan pareil, je crois que je suis déjà bien abîmée comme ça.
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