Le début d'une nouvelle ère...

C'est un peu comme dans l'épisode de How I Met Your Mother, où Marshall et Lily sont mariés, où Ted est sur le point d'emménager chez sa bien-aimée et où Robin s'en va pour le Japon (Barney restera Barney (quoique...)). Ils se rendent compte que leur vie de colocataires est fini puisque chacun avance dans une voie différente, avec des responsabilités différentes: mariage, travail itou itou...

Moi c'est pareil. Je peux enterrer à jamais ma vie de lycéenne. Les vacances sont sur le point de se terminer pour laisser place à une nouvelle vie qui a déjà commencé: nouvelle ville, nouvelle maison, nouveau centre commercial, nouveaux voisins, nouvelles habitudes, nouvel habillage de blog (LOL)... Mais cela ne veut pas dire que je ne reverrais plus mes coupains. Après tout, on est tous dans la même situation: jeunes bacheliers et étudiants en prépas scientifique, éco, lettres, en fac de médecine, géo, langues, en DUT, en école d'ingé, en banlieue, à Paris, et en province. On sera tous loin les uns des autres, mais bon, comme tout le monde le sait: c'est quand quelqu'un part qu'on se rend compte à quel point il nous est cher. C'est pourquoi je suis persuadée que même si on ne se verra plus aussi souvent, à chaque sortie, on en ressortira plus joyeux et plus soudé.

Et puis bordel, les sms, les mails, le téléphone et FB c'est fait pour ça: keep in touch !

"Toi aussi t'es là pour la rigolade ?"

Bon après 13 jours d'absence, il était temps que je revienne poser mes fesses ici. C'est pas l'envie qui m'en manque, c'est juste que là, j'suis dans ma période "OMG, qu'est-ce que je vais devenir?", alors que bon, j'ai 17 ans et encore pleins de trucs à découvrir. Et puis j'ai pas envie que ce blog redevienne ce qu'il a été: le lieux des lamentations parce que trucmuche m'a snobé hier et que je n'ai pas eu le canard en plastique que j'ai supplié à mamanpapa de m'acheter.

C'est donc ainsi que je vais aborder le concours2mavie:


Le candidat situé à votre droite roupille alors que vous êtes, genre, en train de passer le concours de votre vie. Que faîtes-vous?
a) Vous le réveillez (à part si c'est une biatch ou un keunard prétentieux portant le T-shirt "I ♥ Lakanal")
b) Vous le laissez dormir (de une, c'est mieux pour sa santé, de deux, ça vous fait une place de plus dans le classement)

J'dis ça, parce que que j'entendais de loin un mec dormir aux épreuves du matin, et l'indifférence des gens qui étaient à côté de lui m'a bien fait marrer!

C'est l'araignée Gipsy qui monta la gouttière... *

Spider-monkey, alias Edward Cullen et sa touffe de cheveux insolente, je veux bien. Même Spider-Man, alias Peter Parker et ses yeux bleux pétillants a du charme. Mais les spiders tout court, ça je peux pas.

Je sais pas pourquoi j'ai horreur de ça. J'veux dire, les abeilles, les mouches, les moustiques je gère. Même les autres bestioles difficilement identifiables. Il suffit de poser un mouchoir sur leur sale gueule et de les abattre avec une tongue (seulement si elles sont dans ma chambre, hein! Soyons clair, j'irais pas faire ça dehors (et le mouchoir c'est pour éviter que le cadavre reste collé à mes semelles)). Mais les araignées, les vraies, les bien grosses (et Dieu sait que j'en vois pleins depuis que j'habite une maison à trois pas de la forêt), ça je peux pas.

C'est ainsi, après la requête de mon frère qui en a trouvé une bien grosse (genre huit centimètres de diamètre) juste au-dessus de son lit (on admire le self-contrôle, moi rien qu'en écrivant tout ça, j'ai des frissons), mes parents se sont armés d'une serpillère. Et vlan, que je t'écrase ta face de pet! Et chrouik que je tourne la serpillère, histoire de bien t'écraser comme il faut. Et c'est ainsi qu'elle est allée au diable.

Avoir peur de plus petit que soit, n'est-ce pas ridicule?

* Tiens voilà la pluie, Gispy tombe par-terre...

Allô, Valérie Damidot ?

Parlons déco aujourd'hui. Comme vous le savez, ça fait maintenant un mois que j'ai emménagé à la... euh campagne, ie dans la graaaaande couronne parisienne. Là où les flics ne se trimballent pas en camionnettes de CRS, mais en chevaux. Mais là n'est pas le problème.

Comme vous le savez aussi, dans mon ancien chez moi, je partageais ma chambre avec ma petite soeur de huit ans (oui je sais, j'suis une warrior). Du coup, j'ai pris l'habitude d'avoir un petit espace rien qu'à moi et à empiler mes livres/classeurs pour pas qu'ils ne m'encombrent. Le fait est que maintenant, j'ai une (grande) chambre à moi toute seule, et que j'ai du mal à bien utiliser tout l'espace qui m'est offert. Ça c'est mon problème numéro un, et voici le résultat:

En gros, j'me suis pas foulée, j'ai tout foutu comme dans mon ancien chez moi. En plus de ça, des fils électriques traînent partout, j'ai une big télé qui tient sur un meuble trop bizarre, mes rideaux sont hideux, sans parler du carrelage (je déteste ça!) et de la peinture sur les murs (un genre de bleu-toilette-d'établissement-scolaire). Je veeeeux du parme !

Mais comme mon père n'a pas que ça à foutre, je vais devoir attendre pour changer le sol et la couleur des murs. Je m'attaque donc aux meubles (en ne bougeant que la commode, le bureau et la télé), aux étagères (et à la recherche de mes cartons contenant mes livres) et aux rangements. Je veux des boîtes Ikéa, mais pas des roses plastiques toutes moches que l'on peut voir à côté de ma commode. Et il me faut de beaux rideaux, une belle parure de lit (parce que Franklin... voilà quoi.), des miroirs, des cadres, des portes-manteaux/sacs itou, itou...

Ceci étant déballé, ce film a l'air vraiment zarbi.

C'est ça l'absurdité de la condition humaine *

* pour reprendre les termes de L.

Il y a pleins de trucs absurdes qui me sont arrivés au cours de ces dix-sept dernières années (je peux pas aller plus loin), comme partir en classe de découverte avec tous les CM2 de l'école ET revenir un jour après les autres parce que... je suis tombée tellement malade que j'ai été hospitalisée (même que c'est mon papa qui est venu me chercher en Ardèche - eh pouêt!). Même chose lors de mon voyage en Inde où j'ai vomi comme j'ai jamais vomi de ma vie. Des trucs moins gore aussi, comme le fait de mettre son réveil à huit heures le dimanche au lieu de faire la grasse mat' comme vous, bande de glandus. Et en ce moment même, comme réviser pendant les grandes vacances.

Le fait est que Sciences po' est, pour les gens comme moi, un attrape-couillon. Le directeur de l'établissement nous invite à l'occasion des Entretiens de l'Excellence pour rencontrer moults personnes fascinantes. Du coup, quand on y ressort, on se dit que "Yes! We can!". On s'inscrit, on paye, avant même de savoir si on aura le bac - correctement, genre avec des bêtes de notes et tout... Ce qui n'est pas mon cas.

Conclusion? Je révise en me disant que j'aurais pu faire des bêtes de soldes avec cet argent, tout en sachant que de toute façon: "yes, we kâgne!" (Eh bam! Une tomate sur ma face pour ce jeu de mot débile!)

Et c'est bien fait pour moi.

P.S: J'ai vu sur FB que c'était l'anniv de Luce, today! Donc tous en coeur: Boooon anniversaaaaire ! :D

Quand Jean Louis David est entré dans ma vie...

Nouvelle coupe pour une nouvelle vie, ou l'art et la manière de se réconcilier avec le coiffeur. Non pas qu'on soit fâché, c'est juste que si mes souvenirs sont bons, la dernière fois que j'y suis allée, c'était... en février, juste avant de prendre l'avion pour Berlin..!

Bref, pour celles qui savent à quoi ressemble ma bouille (trop intimidée (genre) pour poster une photo de moi (genre - bis)), pensez-vous que ce carré mi-long (et la mèche incluse) m'irait?

Bouffonerie.

J'me suis toujours dit que j'avais ce truc. Ce truc qui fait sourire les gens. Suffit d'écrire des débilités sur son pseudo FB, sortir des blagues pas marrantes et des jeux de mots pourris. Seulement, je me demande si parfois j'en fais pas un peu trop. Histoire d'attirer l'attention. Qu'on me remarque.

D'avoir le rôle du bouffon, en fait...

Son plus grand fantasme? Le rouge à lèvre.
Attention, ça déborde un peu sur les côtés...
Oups. RIP, Heath Ledger.

Can't stop feeling (anymore)

Cette photo a été prise il y a un an. Jour pour jour. J'étais à mille lieues d'imaginer que l'année suivante je serais ce que je suis. Même si je l'ai toujours été. Bachelière insatisfaite. Bloggueuse à temps plein et prise de conscience d'un futur concours à temps partiel, voire inexistant. Dans vingt jours, j'y serais. Encore. J'ai du me sentir invincible le jour des inscriptions. Ou alors complètement inconsciente. Et aujourd'hui j'me sens complètement conne. Je re-repense à lui aussi. Et oui, c'est ça quand on joue avec le feu... Le fait est que:

Je suis accro au drame

(ouais, ça doit être ça)

Allô, Freud?

Entre nous, les histoires de rêves, subconscient et inconscient, je comprends rien. En fait, tout ce que je sais, c'est que les rêves traduisent des désirs cachés, inconscients. Ceci expliquerait alors pourquoi pendant une période, je ne rêvais que de la personne qui occupait mes pensées jours et nuits. Dans ces rêves (rien d'érotique, rassurez-vous), on était genre... ensemble. Ainsi, logique, je voulais être avec lui. Seulement pour comprendre ça, pas besoin de faire de rêves.

Mais comment peut-on expliquer tous ces autres phénomènes? Les rêves prémonitoires par exemple. J'me rappelle, en CM2, j'avais rêvé que j'avais 20 en maths, et celle qui avait 20 d'habitude avait 8. Quand je me suis réveillée, je me suis dit "Naaan, c'est PAS possible!". Eh ben si! Mais heureusement que d'autres ne se réalisent pas (cf. celui où j'avais un 8 en SES, hein C. !).

Sinon, il y a ces moments, en vrai, où soudain on se sent bizarre. Genre on est éveillé, mais c'était comme si on rêvait. Ou encore des moments de la vie réelle qu'on a déjà fait en rêve... Il y a aussi les rêves un peu bizzard que l'on fait quand on a vécu un truc "fort" dans la journée. Moi par exemple, il m'arrivait de réciter des cours d'histoire (qui ne ressemblaient pas vraiment à des cours d'histoire), voire même de résoudre des équations dans mes rêves pendant la période du bac. C., quant à elle, a eu le plaisir d'épiler la moustache d'Hitler à la cire (!) le jour où on en avait parlé au CDI.

Enfin, il y a des rêves que l'on fait qui ont un rapport avec ce qu'il ce passe actuellement. Genre, dans mon rêve j'écoute de la musique, qui devient de plus en plus forte... au point de me réveiller. C'est à ce moment-là que je me rends compte que c'est mon réveil qui sonne. Ou encore cette nuit, où je me surprends moi-même à rêver de Charlie Winston. J'étais tellement surprise que je me suis réveillée. Je m'étais endormi laissant la radio allumée. Et qu'est-ce que j'entends?

Cette chanson que je surkiffe.

Maintenant, je sais...

(ou presque)

My God ! Août, déjà !
'Faîtes quoi ?