19/09/2010

No life.

ça y est la routine de la prépa a recommencé et je dors plus que je ne travaille, mais c'est pas grave! Enfin si, parce que du coup, je suis un petit peu à la bourre (genre là, à l'heure où je vous parle, je suis (déjà) méga dans la merde), et j'ai plus le temps de faire des choses intéressantes (notamment faire mes ongles).

Parce j'ai beau être une campagnarde banlieusarde parisienne, je passe bien plus de temps dans la capitale que dans mon trou perdu. Et il s'en passe des évènements, qui finissent toujours pas me passer sous le nez. Certains disent "je peux pas j'ai poney", bah moi, c'est plutôt "je peux pas j'ai sommeil" (et du boulot, et pas d'argent non plus).

C'est ainsi que la semaine dernière j'ai loupé la Fête de l'Huma, sachant que la Coccinelle avait des places gratos, et ce week-end, la séance de dédicaces des Plasticines rue Rivoli (bon ça c'est juste pour faire genre hein) et surtout la soirée de lancement du magasine encore un peu inconnu au bataillon, j'ai nommé Pepper Steak, dont je parlerai très prochainement puisque j'ai eu un exemplaire gratos, le chargé de com' du magazine étant... mon copain! Donc voilà, je suis un peu dég d'avoir raté cette soirée, surtout que des "bières et lait fraise à gogo" ça ne se refuse pas...

Mais ce que j'appréhende le plus, c'est le Festiblog, prévu samedi prochain. D'ailleurs, si j'y vais, je n'ai rien à me faire dédicacer, à part peut-être mon agenda 2009/2010 signé Pénélope Bagieu... Et puis avec la Coccinelle (toujours!), on avait pensé la zapper cette année pour découvrir d'autres illustrateurs, comme Tokyobanhbao. Affaire à suivre...
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15/09/2010

Bien fait pour moi?

Parfois, le matin, je réfléchis beaucoup (tout est relatif!). Jeudi par exemple, en marchant en direction de mon arrêt de bus, j'ai eu le sentiment d'avoir "traversé" une toile d'araignée. Disons que j'avais l'impression d'avoir une filet de toile d'araignée juste au niveau de mon visage, mais comme à six heures du matin, il fait encore nuit, j'étais incapable de savoir s'il s'agissait bien de cela, ou alors d'un simple cheveu. Mais je me suis quand même posée pour secouer mon blazer, mon petit foulard gris à motif coeurs noirs (trop beau), et ma queue de cheval. Au cas où. Parce que je n'étais pas sûre que l'on me prévienne au cas où j'avais une big araignée sur moi. Même moi je ne le ferais pas.

Et c'est à partir de là qu'est venue ma réflexion matinale (ou plutôt nocturne): je fais partie de ces gens qui ne se bougent pas trop pour les autres. Dans le sens où si une fille porte un jean sur lequel se trouve encore l'étiquette, sachant que celle-ci est hyper visible, et bien je la regarderais, sans rien lui dire. De même pour ce mec qui s'est assis sur une grosse bête un jour, j'aurais pu lui dire, mais non. Et puis de toute façon c'était trop tard... Et puis j'aime pas parler aux gens, ceux que je ne connais pas, ça fait la fille qui se mêle de tout. Mais sinon, je cède ma place aux mémés dans le bus et j'aide les madames à porter leur poussette.

Bref, c'est en pensant à ça que mon bus m'est alors passé sous le nez, malgré mes signes. Et aucune personne du bus ne s'est manifestée. Elles m'ont juste regardée. Arroseur arrosé, je sais pas, mais ça a bien plombé ma matinée. Surtout qu'après j'ai pris le RER avec mon prof d'allemand qui a bien insisté pour s'assoir à côté de moi, mais ça, c'est une autre histoire...
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13/09/2010

OMD


En attendant que les nouveaux épisodes traversent l'Atlantique...
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11/09/2010

Sulking in the rain.

Vivement le 13 septembre !!!!

Il faut ab-so-lu-ment que je m'achète un parapluie. Parce que sortir très tôt le matin de chez soi, c'est pas évident, mais si en plus il pleut j'vous raconte pas mes débats intérieurs avec Motivation. Quelle peste celle-là! Pourtant, des parapluies j'en ai. Ou plutôt, j'en avais. En fait, c'est comme les boutons de mes vestes, il y a toujours un truc qui cloche. Le dernier en date était un cadeau pour mes dix-huit ans, et je crois qu'il s'est cassé dès sa première utilisation. Je suis sûre que c'est parce que je l'ai ouvert dans ma chambre, au lieu de l'utiliser dehors comme il le convient. Mais parfois, l'amour d'un parapluie peut devenir tellement fort (surtout s'il est gris ET recouvert de petits arc-en-ciel trop choupichou) que l'on peut tout réparer avec un peu de glu. Et des fois, cet amour se perd chez un prof de philo...

"Mais que faisait ton parapluie chez ton prof, bitch?". J'vous explique le contexte: fin de première année de prépa, fête, chez le prof de philo. Enfin, quand je dis "fête", c'est plus "soirée posée". C'est chez un prof, hein! Bref, quand je suis arrivée, il pleuvait, le prof a posé mon parapluie dans le coin d'une pièce pour qu'il sèche. Sauf qu'au moment de partir, on était tous réuni dans le salon, assis autour d'un pianiste qui jouait du Chopin je crois. C'est chez un prof, hein! (bis). Et je devais partir pour aller à une autre fête. J'avais le choix entre partir discrètement pour ne pas déranger le "concert", ou pousser tout le monde pour récupérer le parapluie. Et après une bonne dizaine de minutes de réflexion pendant lesquelles j'ai torturé mon cerveau, je suis partie sans. Bien sûr, je peux toujours aller voir mon prof et le lui demander, à moins qu'il ne l'ait perdu, ce qui ne m'étonnerais pas venant de sa part. Enfin bon, affaire à suivre.

Et en attendant, je m'amuse à courir sous la pluie en mettant mon écharpe sur la tête pour ne pas boucler mes cheveux lisses (oui, la période cheveux ondulés n'a duré que deux jours), maudissant ces super parapluies Zara vendus à un prix dérisoire (je trouve). Sexy, hein? Enfin, pas aujourd'hui, parce que bien sûr, il a plu toute la semaine, mais il fait super beau ce week-end...
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05/09/2010

Les fringues me tueront.

Vivement le 13 septembre!

A chaque rentrée, c'est la même chose. C'est comme si on m'avait lobotomisée le cerveau. Comme si je ne voyais plus les choses de la même façon, en particulier les fringues. MES fringues. Je sais pas pourquoi, mais arrivé septembre, je les trouve toutes hideuses. Et j'ai des réflexions du genre: "Nan mais je peux plus porter cette horreur", en montrant du doigt mon tee qui fut un temps trèèèèèès éloigné mon tee préféré. Du coup, tous les matins, c'est la panique.

Et mes camarades khâgneuses hyper bonnasses y sont forcément pour quelque chose. A mon avis, on ne doit pas faire les magasins dans les mêmes boutiques. Ou alors, j'habite dans un monde parallèle, où les collections ne sont pas les mêmes. Je savais que c'était une grosse erreur d'habiter chez les pecnos. Mon nouveau centre commercial a l'air hyper classe vu de face, mais au fond, ce n'est qu'un amas de vieilleries dépassées où combishorts, liberty et compensés ne seront présents que lorsque toutes les fashionistas de la Terre entière auront décrété ces trésors hype aujourd'hui, seront complètement ringards demain. Fuck.

Heureusement que je suis née en octobre. Donc en attendant un joli virement sur mon compte, je compte bien surveiller les nouvelles collections, et peut-être qu'avec un peu de chance, je shopperais de quoi arrêter de me comparer aux autres!
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03/09/2010

Pas si thé-méraire que ça...

J'aurais tenu deux jours, pas plus. De toute façon, soyons réalistes, je n'étais pas motivée dès le départ. Alors, à quoi bon se voiler la face? A quoi bon se fier aux apparences? Ou continuer parce que les autres trouvent ça cool. Le fait est que j'ai essayé, vraiment, je vous jure. Mais non. Je peux pas. Ces deux jours ont été horribles. Façonner une tronche de winneuse, puis s'en prendre plein la gueule. Acheter des beaux livres hyper chers, qui finalement pourrissent au fond du sac. Et bien stop. Je crois d'ailleurs que c'est une expérience que je ne recommencerai plus jamais de ma vie. Même que je la déconseillerai aux autres, pour leur bien.

...

Je vous parle bien évidement de mon expérience du thermos! Et dire que je m'étais levée exprès en avance pour ça: faire chauffer de l'eau, ouvrir mon sachet de Earl Grey et préparer mon thé directement dans le thermos. Avec mon blazer et mes cheveux ondulés, j'avais la classe to-tale. Alors bien sûr, j'ai pris la confiance direct. Et une gorgée plus tard, j'avais la langue en feu. Mes papilles gustatives sont complètement brûlées. Je ne ressens plus le goût des aliments. Et merde, c'était méga bon à la cantine en plus! Bref, depuis hier matin je souffre un peu.

*soupiiiiiiir*

Et bien sûr, les aventures de Mademoiselle Padchance ne s'arrêtent pas là. Hier, les gens me regardaient avec mon thermos à gare de Lyon. Enfin, quand je dis "les gens", c'est surtout un vieux mec qui n'a pas fait que regarder mon thermos. Mais bref, j'étais hyper gênée. J'ai un problème avec les gens, j'aime pas quand ils me regardent, j'ai toujours l'impression d'avoir un truc bizarre sur la face (et à côté de ça, j'aime pas non plus quand les gens ne me regardent pas, j'ai l'impression d'être invisible... qu'est-ce que c'est compliqué une fille). Du coup, ce matin j'ai pas osé boire mon thé. Il est resté toute la matinée au chaud dans son thermos... Avant de se vider à moitié dans mon sac l'aprèm.

Quel saligaud! Pourquoi tant de précipitation? ça pouvait pas attendre mon retour à la maison? Et je vous jure que le responsable est le thermos, et non moi. C'est bête mais c'est comme ça, il restera en déco sur mon bureau (c'est un thermos Disney, avec Grincheux dessus). Et merci au super-copain d'avoir tout essuyé, quelle greluche je peux être parfois...
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01/09/2010

Septembre c'est nul.

J'ai raté ma french manucure, tout ça parce que je n'arrive pas à me détendre. C'est dingue mais j'ai une espèce de boule au ventre, à l'idée de penser à la journée de demain. Non je ne regrette pas mon choix, et je sens que je vais kiffer la khâgne (phrase à relire dans les moments de forte déprime). Juste qu'il va falloir reprendre les bonnes habitudes. Enfin ça, je vous en avais déjà parlé.

Le truc, c'est que demain c'est le premier jour. Donc il faut être parfait. De la tête aux pieds. Vous savez, sortir le joli sac que l'on a acheté en soldes, mettre ses plus beaux vêtements, coiffer sa tignasse abîmée par le sel de mer. Bref, montrer que l'on ne s'est pas transformé en gros tas pendant les vacances.

Donc demain il va falloir que je me lève encore plus tôt. Tout ça pour maîtriser ma nouvelle mèche coupée toute seule qui me tombe dans l'oeil gauche, et peut-être aussi pour petit-déjeuner. Histoire de ne pas passer brutalement de ces déjeuners copieux à base de chocolat chaud et toute sorte de tartines, à une briquette de jus emportée à la volée avant de courir jusqu'à l'arrêt de bus. De toute façon, je pense utiliser mon thermos cette année (ça fait pas ringard hein? De boire son thé dans le train?).

Et autre chose, ma pote avec qui je prenais le train l'année dernière nous quitte pour la fac. Je vais donc me retrouver toute seule à 7h15 à Gare De Lyon. Raaah, décidément cette rentrée va être vraiment bizarre...
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