T'as pas intérêt à m'oublier !

"Olivia contempla l'immense photo, et à sa grande surprise, ses yeux se remplirent de larmes. Elle les essuya à la hâte, tâchant de ne pas ruiner son maquillage. En regardant leurs visages heureux et souriants, elle ne put s'empêcher de se dire que Serena allait vraiment lui manquer - et que tout était plus simple, avant. Elle ne parvenait pas à croire qu'à partir de demain, elles se retrouveraient dans deux villes complètements différentes, et vivraient des vies complètement différentes."

J'ai terminé le tome 11 de Gossip Girl en début de semaine (oui, c'est pas trop tôt, quand on pense que je l'ai eu en octobre...), et c'est fou. A peu de choses près, l'histoire est similaire à ce que j'ai pu ressentir l'année dernière, avec la fin du lycée et mon déménagement. Et c'est vrai que j'ai eu peur de tous les perdre, notamment ma BFF, mais non. Une amitié comme celle-ci, ça se conserve et se garde pour la vie :)

Need tome 12 now !

Indian Santa Claus

Hier j'ai eu ma tante au téléphone. La veinarde passe ses vacances, avec son mari et ses trois gosses, en Inde. La tristesse de devoir rentrer au bercail, dans cette France actuellement grise, météorologiquement parlant, se sentait dans sa voix, mais c'est avec malice qu'elle m'a posée cette question: "Alors, tu veux que j'te ramène quoi?".

Qu'est-ce qu'elle peut bien me ramener? Des vêtements somptueux dignes des films bollywoodiens, aux couleurs flashy, paillettes extravagantes, que je ne mettrais qu'une fois dans ma vie (et encore, que si on me menace avec un flingue sur la tempe)? Des sucreries que l'on retrouve sur les marchés à gare du Nord? Non, non, non. Moi tout ce que je veux, c'est avoir ma jolie maison d'Inde, en France.

C'est bête, quand on sait que ça fait maintenant un an que j'habite là où je vis actuellement. Un peu le rêve de toutes ces classes moyennes: une maison et un jardin. Et bonus pour la forêt qui se situe à deux pas, parfaite pour les balades et... les balades. En plus de cela, on a chacun une chambre, voire même un étage, et une belle cuisine. Seulement, ma maison en Inde, c'est... la démesure. Mes parents n'ont pas lésiné sur les moyens, et il me tarde vraiment d'y retourner, pour rejouer ma petite princesse à qui tout est servi, rôle qui diffère tellement de celui auquel de joue aujourd'hui.

How to become a shopaholic.

En checkant mon relevé de compte bancaire, et je me suis dit: "Dieu merci, il y a des gens aussi débiles que moi pour acheter mes biens laissés à l'abandon sur Amazon". Quasiment tout a disparu: le tome 1 de Plus Belle La Vie, le DVD live de Depeche Mode (cadeau d'anniv du grand frère, certainement très attentionné), et d'autres bouquins plus sérieux qui m'ont été utiles en hypokhâgne et aux concours.

Grâce à ces merveilleuses ventes, j'ai pu gagner un peu de sous-sous (les frais de port sont vite rentabilisés quand on voit le montant qui rentre), ce qui fait d'ailleurs du bien à la carte bleue. La pauvre, elle dépérissait depuis un moment, et le fait que je n'ai trouvé aucun job d'été ne la rassurait pas du tout. Maintenant, elle remonte la pente, doucement mais sûrement. D'ailleurs, elle a une telle bonne mine qu'elle a décidé de craquer son string samedi, et de me payer le billet d'entrée du Social Club, laissant mon pauvre argent de poche - en liquide - en paix (lui aussi, il souffre énormément).

Et cela m'amène à un autre point: le paiement en ligne par carte bleue. C'est comme si en un seul clic, on pouvait avoir tout ce que l'on désir: des fringues, un voyage, des places de concerts, des bouquins. TOUT TOUT TOUT. Le monde entier à notre disposition, et avec un peu de chance, directement dans notre boîte aux lettres. Et ce, grâce à la magie d'une carte en plastique et des progrès de la toile. Ce qui pousse à la démesure, à l'achat compulsif, à la maladie de Rebecca Bloomwood, et avoir un côté gnan-gnan n'aide en rien la chose. Parce que c'est dans ces moments-là qu'on se rend compte que posséder du thé à l'arôme bonbon et des pansements à motifs poney, c'est non pas utile, mais vital.

Supernatural girls

Avant propos un peu prétentieux: je ne suis pas dégueulasse comme fille. Enfin quand je dis dégueulasse, c'est dans le sens où mon visage n'est pas recouvert de pustules et mes dents de caries et mes cheveux de pellicules et mon corps de cellulite (hum hum). Parce que sinon, ouais, je suis une grosse dégueu qui n'a pas honte de dire qu'elle mange comme un porc, jusqu'à se foutre de la sauce du fameux 280 Original du Domac sur les cheveux (true story)... Bref, si je ne me trouve pas dégueulasse comme fille, ça ne veut pas pour autant dire que je n'envie jamais les autres. Bien au contraire. Et d'ailleurs, après notre aventure au Social Club, il y a plusieurs phénomènes que la Coccinelle et moi n'arrivons pas à expliquer. En fait, c'est comme s'il y avait deux catégories de filles. Nous (moi), puis les Autres.

Celles qui sont parfaites, anormalement génétiquement créées, qui frôlent le divin. Elles ont la taille fine, le corps svelte, des mouvements raffinés. Elles s'expriment de façon clair, distincte, sans lever leur voix douce de petite fille. Mais pour que tout le monde les regarde, les admire, les respecte, cela vient bien au-delà de ces critères surfaits. C'est comme si elles étaient d'une espèce supérieure à la notre. Une espèce qui ne connaît aucun soucis capillaires: des cheveux d'un blond vénitien toujours lissés à merveille, à n'importe quel temps, n'importe quel moment. Qu'il pleuve, vente ou neige, ils résistent à l'humidité et aux frisotis. Et c'est pareil pour tout le reste: les ongles cassés ou mal limés, elles ne connaissent pas. Le vernis caillé? Idem. Le crayon qui dégouline? Idem. Un trou dans la ballerine? Idem. Ces filles ont la classe tout le temps, 24h/24, 7 jours/7. Quand tu te promènes avec un sac de cours rempli au point de péter la fermeture, elles sont là avec leur mini Longchamp, pendu à leur bras. Lorsque tu t'affales sur un canap' dégueu, les pieds en feu alors que tu ne portes que des spartiates, elles sont là, toujours debout, à bouger leur booty sur le dancefloor, des talons de huit centimètres aux pieds. Et bien sûr, on ne les voit jamais finir à quatre pattes aux chiottes, en train de vomir leur déjeuner.

♥ SALM @ Social Club / Madeleine Plaza (24/07/10)

"Attendez-moi, j'arrive!"

La reine de la dernière minute, aussi incroyable que cela puisse paraître, c'est moi..! Pourtant j'aime l'organisation, savoir que tout se passera comme prévu, à temps... Et tout a changé cette année. Par exemple, les profs avaient beau nous donner un devoir à faire genre trois mois à l'avance, la veille j'en étais encore à chercher de quoi mettre dans ma dissert'. Enfin, rien de grave, pas de quoi se coucher à trois heures du mat'. Ou presque.

Mais cela va plus loin que de la simple procrastination. En ce moment, je suis incapable de dire ce que je vais bien pouvoir faire, non pas dans les jours qui suivent, mais dans les heures qui suivent. Tout se fait à la dernière minute, au feeling. Je ne suis sûre de rien, et je vois bien que ça fait chier les autres, qui je pense, vont cesser d'essayer d'organiser des trucs avec moi. Et j'aime pas ça, ça fait la fille qui se débine au dernier moment, alors qu'en fait, tout ce temps où je doute, où je ne peux donner de réponse, c'est ce qu'il me faut pour amadouer mes parents, en gros faire de la lèche, pour qu'ils me laissent faire tout ce que je veux (ou presque) en temps voulu. Et comme j'ose jamais rien demander à mes parents, ça prend énormément de temps.

Bref, quoiqu'il en soit, pour cette semaine j'ai presque tout assuré. Je dis presque, parce que là je viens de rentrer de chez le copain, je suis censée ranger ma chambre, et appeler mes trois pilotes de soirée pour savoir comment s'organiser (ahah) pour le Social Club, sachant que je n'ai pas de quoi imprimer mon billet...

Et puis de toute façon, les plans faits à l'arrache sont toujours les meilleurs. Rien de tel qu'un coup de stress pour profiter pleinement de la soirée (si soirée il y a).

When you're strange, a film about The Doors.

Je vais (re)jouer ma mauvaise "journaliste", même si je n'ai pas du tout la prétention de faire ce genre de boulot, juste qu'au fond, nos activités se ressemblent, et vous parler de quelque chose qui m'est (m'était?) alors complètement étranger: The Doors. Comme toute bonne fille ayant écouté le Mouv' à fond durant la période du collège/lycée, des bagues aux dents, et un jean trainant sur le bitume, je suis capable aujourd'hui de vous citer LE(S) titre(s) le(s) plus connu(s) de ce groupe, même si ce ne sont peut-être pas les meilleurs, mais ma connaissance Doors-esque s'arrêtait là.

Et maintenant, je suis même capable de vous raconter l'histoire du groupe, qui a connu son apogée dans les Etats-Unis des années soixante dans tout le chaos, le désordre puis le renouveau que cette période représente. C'est ce que relate le film de DiCillo, dans les faits puisqu'il s'agit davantage d'un documentaire basé sur des images d'archives tournées entre 1966 et 1971 (source: Citizen K) que d'une fiction. Donc pas de mythologie ici, Jim Morisson n'est pas pris pour ce qu'il n'était pas, enfin si, mais pas de façon démesurée: un mec un peu mégalo, qui se fourre dans l'alcool et la drogue de façon un peu prévisible. Son côté poète renforce son charme et explique pourquoi tant de filles l'ont et l'adulent toujours. Bref, un docu bien sympa et correct, qui mérite d'être vu.

Ah, et j'oubliais! Ce film est raconté par le merveilleux, le talentueux, le sulfureux (devinez qui c'est..?): JOHNNY DEPP ♥

Pretty Little Liars

Ou la nouvelle série qui me fait douter du nom de mon blog. Fuck.

Alors, que vous dire? Si mes sources sont bonnes, Pretty Little Liars est avant tout le titre d'une série de romans écrits par Sara Shepard. Pour être franche, je ne connais pas du tout, donc je ne pourrais pas vous affirmer si Marlene King, la réalisatrice de la série TV a repris le propos exacte du roman ou alors a fait comme pour Gossip Girl, c'est-à-dire avec une Jenny qui passe d'un 90D à une corps de pure bonnasse, entre autres.

Pretty Little Liars, la série, raconte l'histoire de quatre filles: Spencer la perfectionniste du groupe, Hannah la fille "populaire", Emily (que l'on retrouve dans le clip de Sean Paul) la fille qui se cherche un peu, et Aria qui domine un peu le reste. L'histoire commence un an après l'été où une de leur amie, Alison, celle qui les avait plus ou moins toutes réunies, disparait un soir. Depuis, pas de nouvelles, les quatre autre filles se séparent et Aria quittent leur bourgade nommé Rosewood pour l'Islande. A son retour, les choses semblent donc avoir changé, jusqu'au jour où les quatre filles reçoivent des messages indiscrets concernant leur vie privée, signés mystérieusement par la lettre "A". Le retour d'Alison? Fort peu probable, petit spoil, son corps vient tout juste d'être découvert par les autorités. Les jeunes filles n'ont pas d'autres choix que de s'unir à nouveau pour comprendre ce qui leur arrive, tout en préservant un autre de leur secret, un secret commun, qui ne tardera pas à faire surface.

Des messages anonymes, des filles riches super bien fringuées, ça un air de GG vous ne trouvez pas? Donc, si l'on oublie les quelques passages qui font plus ou moins flipper, j'ai déjà adopté cette série. Seul hic, elle vient tout juste de commencer, et seuls six épisodes sont disponibles à l'heure qu'il est (ils sortent tous les lundis il me semble), donc il va falloir patienter avant de connaître la fin... Et moi, je dois trouver une autre série parce que là, je suis en dèche !

La faim de rien.

L'indécision chronique ou l'échec de l'ouverture du placard. Et pourtant, ce n'est pas le choix qui manque, entre les trois paquets de pains de mie, les pots de Nutella, de confiture à la fraise, à l'abricot et j'en passe - conséquence des achats d'une famille nombreuse dont les membres ont des goûts très variés - et la montagne de gâteaux, formée principalement de paquets de cookies aux éclats de nougat, il n'y a jamais rien qui m'inspire. Je peux passer une bonne quinzaine de minute devant le frigo, me posant des questions existentielles, faisant attention à mes envies, pour après sortir de la cuisine le ventre vide.

Vous remarquerez que la situation est la même concernant les fringues... Mais comment est-ce que je vais m'habiller aujourd'hui..? Et là, il y a plusieurs facteurs àprendre en compte: le temps (certes il pleut, mais la chaleur reste étouffante) et le type de sortie principalement, sans oublier les artifices qui suivent. Et si je mettais une jupe? Ah non, mince, il va falloir que je m'épile après... Et ça se termine souvent en pantalon. Dans ces moments-là, je deviens infernale, et ma chambre un gros bordel, mes fringues se confondant à mon carrelage. Reste toujours l'appel à la copine, comme dernier recours, et tout ça pour quoi? Finir avec un ensemble on ne peut plus classique aujourd'hui, c'est-à-dire la combi blazer+débardeur blanc+jean boyfriend+spartiates. Vive l'originalité moi je vous dis!

Mais vous savez quelle solution permet de remédier à tous ces problèmes? La carte bleue, qui nous permet d'acheter de nouvelles fringues que l'on aura à coup sûr envie de porter, ainsi qu'un bon gros cupcake au Nutella pour varier nos goûter jus de pomme/palets bretons, trust me !

"Sale un jour, SALM toujours", W-Y.S

SomethingALaMode... je connaissais vite fait de "nom". Mon pilote de soirée - et pas que - avait liker ce groupe sur FB un jour en cours d'allemand. Et lui qui est du genre à écouter du Lady Gaga en boucle, j'étais un peu étonné de voir (ou plutôt d'écouter) ce que c'était en vrai.

Pas de paroles, ou presque, que de l'instru. Des cordes et de l'électro comme ils le disent tous. Et même si je ne m'y connais rien en instrument de musique, et encore moins à l'électro (désolée Spha, mais chez moi, ça ne rime qu'avec les Daft Punk huhu), je trouve ça plutôt chouette comme mélange. A la fois doux (Easy Love, par exemple - et on ne se demande plus pourquoi) et mouvementé pour soirées arrosées (d'ailleurs, Social Club ou pas Social Club ce samedi..?).

Découvrez la playlist SALM avec SomethingALaMode

Thomas Roussel et Yannik Grandjean ont donc de l'avenir ma foi, surtout s'ils nous font des petits clips sympa, ainsi que des duos inattendus, tel que celui avec Karl Lagerfield!

A la pêche aux moules, moules, moules...

Les vacances viennent à peine de commencer que l'on nous bombarde déjà de mails. Ils appellent ça un "programme d'été", pour préparer la khâgne dans de bonnes conditions. Au programme, une bonne trentaine de livres à lire/ficher/étudier, mais ce que je préfère c'est la partie, pour la spécialiste en géographie que je serais, "profiter de vos vacances pour prendre des photos géographiques". Bah voilà, je n'ai retenu que ça comme devoir: partir de la maison, et prendre des photos. Bon, comme mon appareil photo numérique est un peu malade en ce moment et que mes parents bossent plus ou moins tout l'été, je n'ai pas eu d'autre choix ou autre occasion de que de bouger en Normandie le week-end dernier. Alors, que dire? Le littoral normand n'a rien de spécifique: mer, banc de sable, lotissement isolé à louer. Des activités touristiques, qui accueillent en majorité les Anglais et les classes moyennes (enfin, surtout là où j'étais, c'est-à-dire pas Deauville et ses casinos!) . Dont moi, et mes nouvelles (fake) Bensimon imprimées liberty :)

P.S: Cette fois-ci, j'ai maîtrisé la marche sur le sable (sans ressembler à Quasimodo) et le poulpe sur la tête (t'façon, après Paul, on est trop hype), si si! Et j'ai bronzé, genre maintenant j'suis tricolore. Un genre de marbré aux trois chocolats...

True Love Way

Il y a un article sur la Normandie, ma nouvelle addiction pour les films bollywoodien (ou alors, juste un retour aux racines, parce que bon, l'Inde me manque un peu quand même) et certainement pour SomethingALaMode, ainsi qu'un autre sur When you're strange, a film about the Doors qui ne devraient pas tarder à être publiés. Si les mots parviennent à se placer correctement malgré le capharnaüm qui occupe mon esprit.

Et c'est justement de ça que je vais essayer d'aborder aujourd'hui. C'est pas que tout est confus, au contraire, je crois que ça se met en place. Et c'est dingue, pour une fille gnan-gnan qui adore les coeurs et tout ce qui est cu-cul, je me contrôle vachement. Peut-être, et certainement, aussi par peur. Parce que si je parle souvent de choses qui vont mal, je fais rarement le contraire. En fait, je pense que c'est parce que je crois au mauvais oeil. La preuve, lorsque j'ai parlé de lui, dix jours après c'était fini. Certes c'était prévisible, mais quand même. Et là, j'ai envie d'en parler, de le crier sur tous les toits. J'ai envie de transmettre par écrit ce que je ressens. Mais je n'y arrive pas. La représentation et la force de ces mots sûrement. Parce que dès le moment où les mots "je suis complètement tombée sous son charme, et je ne peux cesser de penser à lui" seront écrits, cela signifiera alors que ce n'est pas qu'un rêve.

Mais un rêve, devenu réalité.

Culture pub.

Standing Nerds Official

Après Lost, je dois vous avouer qu'il a été difficile de reprendre un rythme de vie normal. Il me fallait mon quota d'épisodes en streaming par jour. Et puis, "The IT Crowd" est entré dans ma vie. "C'est un peu comme The Big Bang Theory". Une histoire de geek alors? Pire, de STANDING NERDS..!

C'est l'histoire de deux mecs, Roy et Moss, qui bossent dans le secteur informatique (IT) de leur boîte, au sous-sol, bien crade. Deux mecs, complètement différents mais qui sont copains comme cochons. Roy, il aime les filles, la bière, les plans machiavéliques. Moss, lui, préfère les jeux de rôle (sans connotations érotiques), la propreté et sous estimer les femmes. Leur vie bascule, ou presque, le jour où Jen rejoint leur équipe. Fan de chaussures, elle ne connaît rien à l'IT, au grand désespoir des deux autres zouaves*, et ne rêve que d'une chose: gravir les échelons de la popularité, en passant du sous-sol méprisé de tous au dernier étage de la boîte, celui dans lequel Boss travaille (ou couche avec tout ce qui bouge, au choix).

C'est super court en fait. Trois saisons (commencement d'une quatrième), composées de 6 épisodes chacune, de la même durée que TBBT ou HIMYM. Donc comprenez qu'au bout de trois jours, j'avais déjà fini (je les bouffe en intra-veineuse, cherchez pas). Aussi parce que chaque personnage ne sait absolument rien de son métier. Ils font tous semblant, et ça marche. Comme quoi le ridicule ne tue pas, au contraire. Bref, série à voir de suite. J'ai tellement aimé que j'en ai parlé à tout le monde, de la Coccinelle au Heartbreaker..!

* Big Up Tribal Foster Official (susu!)

Bac à sable.

Depuis 10h - bon ok j'exagère, depuis dix heures trois quart - je suis quasi bombardée de textos de copains terminaleux qui m'informent en tout bien tout honneur, de leur réussite. "J'ai mon baccalauréat", pullule dors et déjà sur les statuts FB. Et que dire? Félicitations, je suis fière de toi, enfin non je m'en fous, mais je peux faire semblant.

Et du coup, bah je repense à mes propres péripéties qui datent d'il y a un an déjà. Alors que dire? Bien sûr nous, les ES de M.D on puait le fennec. Nos résultats n'étaient dont pas publiés au lycée même, mais quelque part, au pays des pecnos. Et avec mes deux camarades de spé anglais, on étaient hyper stressées, normal. "J'aurais jamais le courage de passer les rattrapages", et s'en suivirent moults lamentations de premières de la classe à lunettes apeurées, et surtout, à vomir quand on y repense.

C'était un peu comme l'ouverture du marathon. Des milliers de candidats, qui attendent l'ouverture de la grille, tout comme ces coureurs qui attendent le signal de départ. A vos marques, prêts, partez. Ouverture des portes, sprint, cris de joie et sauts de lapin. "Maman, j'ai mon bac!" et quarante-six textos plus tard, c'est la consécration. La fin d'une vie, et le début d'une autre. Celle des études sup', où on se rencontre que bah... On était pas au bout de nos peines.