25/07/2011

La boucle est bouclée.





Admise à l'Ecole Supérieure de Commerce de Dijon.

Finalement il n'y a rien de plus à ajouter. Je vous avais rédigé un article, qui relatait en gros l'histoire de ma vie en khâgne, de mes échecs et mes périodes de déprime à ce grand jour de victoire. Et puis non, la prépa c'était bien, mais je garde plus de mauvais souvenirs que de bons, pour le moment. Et maintenant que j'intègre une école, j'ai encore plus envie d'oublier cette période, et d'aller de l'avant. Une nouvelle vie m'attend, j'ai hâte !





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21/07/2011

Summer pessimistic thoughts

One day
July
met
November,
And because
they
weren't
happy
together,
This
relationship
brings
sorrow
and
pain,
And turns
sun
into
rain.
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13/07/2011

Fucking shit.


En ce moment, je me sens oppressée. Par ma famille j'entends. Et Dieu sait qu'elle s'est largement réduite en quelques années: on est passé de beaucoup d'oncles/tantes/cousin(e)s au frère de ma mère, sa femme et ses trois enfants. Ils sont cool, vraiment, mais seulement j'ai l'impression de les voir non-stop depuis un bon mois. Et j'étouffe. Il y a toujours un repas prévu chez eux le week-end, pour célébrer n'importe quel évènement, et ça commence à être pesant. J'ai des amis à voir, bordel (et SALM aussi).

C'est pour ça que mon envie de partir devient de plus en plus grande. Je ne tiens plus en place. Je pense à cinq-cent mille choses à la fois. Et le fait de n'avoir été admise à Dijon QUE sur liste complémentaire me met dans tous mes états. Je vis avec des "et si", et j'ai l'impression de voir mon rêve filer entre mes doigts. Je sais que peu de gens souhaitent s'exiler en province, surtout à Dijon (Montpellier et Rennes ont l'air de plus plaire aux autres par exemple). Ils préfèrent tous Paris, genre l'INSEEC ou l'ISC (admise sur liste complémentaire aussi...), pour ce qui est des écoles moyennes. Donc j'ai ma chance. Mais quand même. Quand j'y repense, c'est toujours pareil: rien n'est simple, rien n'est acquis d'avance, et chez moi c'est pire. J'ai tout le temps l'impression qu'on me met des bâtons dans les roues, et je suis un peu usée d'attendre encore et encore une réponse définitive.

Bref, avec toutes ces petites contrariétés, j'ai un peu zappé le coup de fil de ma responsable de ce matin au boulot: elle me confie une nouvelle mission, prévue pour les trois premières semaines d'août, à temps plein, à quinze minutes à vélo de chez moi. Même si le contrat n'est pas encore signé, je me réjouis à l'avance de dire adieu au rer!
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10/07/2011

Flot de pensées.


Demain je commence mon job d'été "pour de vrai". Ma collègue qui m'a formée jeudi et vendredi vient de partir en congé, on me lâche donc dans le grand bain. C'est bête mais mon travail, qui n'est pas sorcier, me fait un peu peur. Certes il y a quelques tâches débiles qui consistent à mettre une croix dans un tableau à chaque fois qu'il y a un visiteur, mais entre nous, répondre au téléphone n'est pas si simple que ça. Il y a pleins de boutons et puis il faut être polie, prendre une voix niaise et toute mielleuse... Les joies du métier d'hôtesse d'accueil!

N'empêche je suis contente d'avoir enfin trouvé du travail. J'avais déjà eu un entretien chez McDo fin mai je crois, pour lequel je n'ai toujours pas eu de réponse. On m'avait déjà fait le coup l'été dernier, donc bon, je suis pas trop surprise... Maintenant j'ai de quoi occuper mon été, telle une vraie étudiante. Et ma paie va faire du bien à mon compte en banque. J'espère économiser un max pour d'autres projets à venir: le code, le permis, la voiture, les vacances... Ça fait trois ans que je ne suis pas partie quelque part, si ce n'est quelques escapades sur les côtes normandes. J'ai trop envie de retourner en Inde. A l'époque, il y avait toujours des mariages quand on y allait. C'était l'occasion de s'habiller tout en couleur et de s'amuser avec toute la famille...

Ma paie va aussi me servir à payer mes frais de scolarité. Les résultats sont le 13 juillet, mais j'ai déjà quelques réponses: je suis admise dans une école qui se trouve dans le 16è et je suis sur liste complémentaire dans une autre du 10è. C'est déjà un bon début, même si ce n'est pas les parisiennes que je veux. On en parle quelque fois avec mes parents. Ma mère semble davantage accepter l'idée de mon éventuel départ de la maison. Mon père moins, normal. Mais perso, je pense que si je pars, ça va être l'une des expériences les plus marquantes de toute ma vie. Je crois que j'ai vraiment besoin d'un chez moi. De vivre seule, d'être complètement indépendante, de pouvoir faire ce que je veux à manger, de rentrer à l'heure que que je veux, de tout décorer comme je le souhaite... Et puis bon, faut bien que je quitte le cocon familial un de ces jours, et une joli petite ville de province, c'est le top pour ça!
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04/07/2011

Easy to read.


Hier dans le RER, en rentrant de chez ma Coccinelle, j'ai eu comme une illumination en pensant à cette fin d'année: "Mais, mais mais, je vais avoir le temps de lire maintenant!". Oui je sais, y a mieux comme news, même mon copain m'a regardée bizarrement. Mais c'est vrai. J'ai encore un peu peur de dire ça (parce qu'on ne sait jamais), mais ne plus être en prépa va changer pas mal de choses dans mes habitudes. Adieu Montaigne et compagnie, bonjour les romans de gare.


Et ça m'enchante! C'est bête de dire ça comme ça, mais je n'ai pas eu le temps de lire ces derniers temps (alors que je suis en prépa littéraire, voyez-vous). Lire pour le plaisir, je veux dire. Le dernier livre que j'ai lu, en dehors des cours, c'était Twelve Nick Mcdonell en octobre (et encore, c'est uniquement parce que je pensais aller voir l'adaptation au cinéma). Je ne dis pas que j'ai subi toutes ces lectures, hautement intellectuelles, au contraire. Même si j'ai eu du mal, j'ai aimé lire quelques grands classiques, redécouvrir La Fontaine et apprécier du Proust. Même en philo, Kant est devenu mon meilleur ami. Mais maintenant, j'ai l'impression d'être libre. Je sais que si je vais à la médiathèque demain, ce ne sera pas avec une liste faite ma prof de litté. Non. J'irais seule, à la recherche de ce qui me fera le plus envie.


Bon pour commencer, j'ai le dernier tome d'harry Potter que je dois absolument relire avant de voir le dernier volet au cinéma. Je devais déjà le commencer après les écrits, mais je me rappelle que durant cette semaine de vacances je n'avais pas beaucoup eu le temps pour moi. Et j'aime bien commencer un livre quand je sais que je ne serais pas coupé toutes les dix minutes. Puis il y a le tome 12 de Gossip Girl qui m'attend sagement depuis mes dix-neuf ans (cadeau de la BFF). Et enfin, il y a d'autres classiques que je possède, mais que j'ai pas encore eu le temps de lire, voire même, de découvrir à savoir Zola.


Et vous, vos lectures pour cet été?
Vous avez des livres à me conseiller? :)

P.S: J'ai fait ces photos lorsque j'ai emménagé, il y a maintenant deux ans, en Seine-et-Marne. On avait conservé quelques semaines mes livres dans la cave, et quand je les ai ressortis des cartons, ils étaient tout humide. D'où la séance séchage sur la terrasse. Voilà pour l'anecdote :)
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03/07/2011

Tour de France.


C'est une étape post-prépa que j'aurais aimé réalisé dans toute son intégralité. Je vous explique: j'ai passé des concours pour entrer en école de commerce (pas du tout incompatible avec la prépa lettres), n'importe laquelle. De HEC à la plus petite, paumée dans un coin du 16è arrondissement, en passant par d'autres, au fin fond de la province. Seulement, si j'ai passé mes écrits en banlieue parisienne, les oraux se font autrement: il faut passer un entretien (et des oraux de langues) dans chacune des écoles. C'est ainsi l'occasion de découvrir en vrai la dite école de nos rêves autrement que sur une brochure papier. Ayant eu des admissibilités dans une quinzaine d'écoles (trois à Paris, le reste en province), j'aurais adoré parcourir la France pour découvrir toutes ces écoles, un baluchon sur le dos. Mais non, malheureusement les billets de train ne sont pas gratuits.

Et pourtant, voyager d'école en école, sans trop savoir de quoi demain sera fait, peut être une expérience enrichissante pour nous, pauvres étudiants en prépa, restés trop longtemps enfermés dans nos salles de cours. Lorsque j'ai passé mon entretien à Dijon, j'ai rencontré des gens, venus d'ailleurs: Montpellier, La Réunion, et même du Maroc! Tous passaient leurs oraux, leur valise dans une main, et leur costume dans l'autre. Je les enviais trop. Souvent, ils venaient la veille de l'entretien et soit ils logeaient dans un petit hôtel, soit chez un étudiant. Le matin, ils passaient leurs oraux, et l'aprèm ils avaient le temps de découvrir la ville et le campus. Et enfin, le soir ils achetaient à l'arrache leur billet, destination une autre ville, et cela, sans trop savoir où/chez qui dormir. Je repense à un mec que j'ai rencontré: Daniel, un montpellierain, qui connaît d'ailleurs mon BFF (comme quoi le monde est vraiment petit). Après avoir passé la journée au Havre, on a pris le même train direction Paris: ses tongs s'étaient cassés au moment de monter dans le TGV et il n'avait toujours pas prévenu l'école où il devait passer ses oraux de sa venue. Résultats, arrivé vers 21h à Saint-Lazare, les pieds nus (ambiance Pekin Express - il était asiat'), il était un peu embêté, sans pour autant se prendre la tête.

En général, les gens qui font ce tour de France sont cool. Et pouvoir les rencontrer, rire et parler avec eux le temps d'un après-midi comme si nous étions amis depuis longtemps annonce la couleur de nos prochaines années en école, parce que bon, le maître mot y est l'intégration. Alors ça part sur des parties de Mario Kart sur Wii, des blagues pas drôles à raconter et un bon soutien, et tout cela pour finir avec un "on reste en contact". Avec plaisir.
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01/07/2011

C'est juillet, c'est l'été !

Et accessoirement les vacances. Concept qui a bien changé depuis que je suis en terminale, car ça doit faire au moins deux ans que j'alterne plage et révisions. Qu'en est-il de cette année? Officiellement, je suis en vacances. Les résultats d'admissibilités sont tombés, j'ai passé mes oraux, reste donc plus qu'à attendre les résultats définitifs le 13 juillet. Encore quinze jours à attendre avant de savoir si j'en ai définitivement fini avec la case prépa, ou si je dois me préparer mentalement à une rentrée à la fac, ou pire, une rentrée en troisième année de prépa. A attendre avant de savoir si je reste dans ma campagne de bouseux ou si je m'exile - volontairement - à Dijon. Je crois que personne ne peut me comprendre, mais sachez que la Place de Libération et moi, on s'entend très bien. Mais bon, je sens que je vais être raisonnable et finalement rester sur Paris, et continuer mon train-train quotidien, les DS et les khôlles en moins.

Nous sommes le 1er juillet. Il y a un an jour pour jour, je prenais un verre pour la première fois avec mon ex. C'était le début de cinq mois de bonheur, jusqu'à notre rupture, convenue, fin novembre. Quand j'y repense aujourd'hui, je me dis que c'est fou comme tout a changé. En bien forcément, puisque je vais mieux. J'ai un peu le sentiment d'avoir atteint les objectifs que je voulais, et puis d'être fière de moi aussi. Maintenant, je n'ai plus qu'à profiter du soleil sans me soucier de quoi que ce soit. Demain, double barbecue. Le midi avec mes copains de prépa. Le soir avec mes vieux copains du lycée, avec en spécial guest, mon nouvel amoureux qui me supporte depuis plus de trois mois :)
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26/06/2011

Petits plaisirs du dimanche.

Cadeaux du copain exilé à Oxford, j'ai hâte de porter tout ça ♥

Se lever tard. Prendre son thé dans le jardin. Mettre du Gwen Stefani dans toute la maison. Se promener en short. Préparer une bonne salade. Griller des saucisses. Profiter du soleil. Se faire une manucure. Manger des muffins à la noix de coco. Regarder Pretty Little Liars. Appeler la BFF.

A peine revenu que je suis vite partie, j'en suis désolée. Mais bientôt la prépa et les concours ne seront qu'un vieux et lointain souvenir. Promis.
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12/06/2011

You're the cream cheese to my bagel.

En ce moment, j'ai tout le temps faim. Ça avait déjà commencé pendant ma période de révisions: j'avais beau prendre un thé et des tartines à 7h30, je commençais à avoir de nouveau faim vers 10h. Si au début je faisais attention, ça c'est vite fini en engloutissage de cookies, en me disant que je perdrais ces mauvaises habitudes après les écrits. Et c'était vrai. J'ai réussi à perdre deux kilos - en ne faisant rien (enfin si, je sautais des repas, mais sans faire exprès). Mais depuis une semaine, je recommence à grignoter, sans pour autant avoir faim. Juste de la gourmandise. Et comme je bouge moins, je prends du poids. Je le sens. Alors ça me gave, parce que même si je ne suis pas "grosse", j'ai quand même quelques rondeurs au niveau des hanches, vous savez, ils appellent ça des "poignets d'amour", ce qui n'est pas choupi du tout. Bref, avec ce temps, c'est facile de manger sainement car qui dit été dit melon/pastèque et salade (miam), et pourtant je ne peux pas m'empêcher d'avoir envie de choses grasses et salées. En ce moment, je fais une fixette sur les bagels, c'est pas spécialement gras, mais ça a l'air bien bon (surtout au saumon)!




source: we♥it
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11/06/2011

En r'tard, en r'tard...

pour se remettre dans le bain:

Petit cours de géographie: la congestion des centres est à l'origine de l'étalement spatial. Or si les maisons se construisent facilement au delà des premières et deuxièmes couronnes de banlieue, il faut noter qu'il n'en est pas de même pour les transports. Surtout pour les transports en commun. Et je sais de quoi je parle. Ayant migré, contre mon gré, au fin fond de la Seine-Et-Marne tout en ayant choisi de rester près de Paris pour mes études, j'ai pu remarqué ô combien je n'étais pas gâté niveau transports.

Déjà que les bus se font rare, il faut en plus qu'ils cessent de circuler les jours de neige (et marcher pendant quarante-cinq minutes c'est pas de la joie) ou qu'ils se permettent d'avoir du retard. Et qui dit retard sur le bus, dit retard sur le RER. Donc parfois je savais que j'allais être en retard pour entrer en cours pour 8h alors qu'il n'était que 6h20... Et quand ce n'est pas l'un, c'est l'autre. Pour ceux qui ne connaissent pas, la ligne D du RER est la pire ligne du monde (bon, il y a peut-être la B). Il ne se passe pas un jour sans qu'il y ait des problèmes: retard, suppression, vague de boue (oui, oui), et j'en passe. J'me rappelle encore de ces jours d'hiver où les trains étaient blindés aux heures de pointe à force d'accumuler tous ces retard et où je ne pouvais pas y entrer à cause de mon gros sac de littéraire qui bloquait la fermeture des portes. Dans ces moments-là, je n'avais qu'une seule envie: me rouler en boule par terre et taper du poing.

Bref, tout ça pour vous dire que les transports en banlieue, c'est pas trop ça. Rien n'est clair. D'autant plus qu'il m'arrive pleins de mésaventures qui me donnent néanmoins l'impression de vaincre l'univers. Oui rien que ça. Quand j'ai passé mes concours à Melun par exemple, il m'est arrivé un truc horrible. Je ne sais même pas pourquoi je ne vous en ai pas encore parlé. C'était le deuxième jour des épreuves. Comme la veille j'étais arrivée hyper en avance, j'avais décidé de prendre le RER d'après, et donc le bus d'après. Sauf que le bus que j'avais pris n'était pas le bon. Je ne m'en suis rendu compte qu'au bout de cinq minutes, quand j'ai vu que le paysage m'était complètement étranger. Prise de panique (il devait être 7h35 et l'épreuve commençait à 8h), j'ai demandé au chauffeur de me faire descendre, et là, c'était le drame. Je ne savais pas du tout où j'étais. J'ai fait demi-tour en courant, puis j'ai chopé un autre bus qui m'a ramenée à la gare de Melun. J'ai repris le bon bus cette fois-ci et avec beaucoup de chance, je suis arrivée dans la salle d'examen à 7h58, au moment de l'ouverture des sujets. Quand j'y repense, j'hésite à en rire. J'étais quand même à deux doigts de louper mon épreuve de... géographie (et par là-même mon concours)!
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09/06/2011

Tu fais quoi cet été?

Ma BFF m'a posée cette question il y a deux jours, et... je ne savais pas du tout quoi répondre. Je ne sais même pas ce que je vais faire demain pour vous dire. En ce moment, je vis un peu au jour le jour. Avec la préparation aux oraux, je me retrouve souvent à me déplacer jusqu'au bahut pour seulement quarante minutes de colle. Joie. Mais au moins, j'ai beaucoup plus de temps pour moi. Enfin, je sais que je devrais optimiser au maximum ce temps libre pour apprendre du vocabulaire d'allemand, mais non. Je dors en moyenne dix heures par nuit (le double comparé à une semaine normale de cours), ce qui n'arrange pas le cas de la marmotte que je suis.

Les résultats sont la semaine prochaine. Tout ce temps d'attente va me rendre folle. Serais-je admissible quelque part? Si oui, où? Pourrais-je vraiment réaliser mon rêve, celui de partir de chez moi pour vivre comme bon me semble? J'essaye d'avoir confiance, mais c'est pas évident. J'ai l'impression de frôler ce que je désire le plus au monde. C'est tellement proche que ça en est limite irréel. En attendant, je dors mal. Je fais des rêves bizarres, comme quand j'étais en période de concours. Mais je prends quand même le temps d'imaginer mon été idéal: ce job de merde qui pourrait m'être bien utile, un déménagement, et puis quelques week-end en amoureux, pourquoi pas.
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04/06/2011

Le saviez-vous?

Le thé, ma grande passion. Tout a commencé en août 2005, lors de mon séjour à Bangalore. Nous étions logés chez un ami à mon père qui nous avait fait visiter une... fabrique de thé. Ouais non, à l'époque, cette visite m'avait bien fait chier. Mais depuis, j'ai changé. Je suis passée du chocolat chaud Nesquick au Earl Grey, pour faire "comme papa". Et j'y ai pris goût. J'ai toute sorte de variétés chez moi, un peu chimiques je dois l'avouer, mais jamais je ne me passerai d'un bon vieux thé vert. Je lui trouve vraiment des vertus purificatrices, comme s'il avait la capacité de "laver" mon corps après une bonne grosse cuite par exemple.

On m'a toujours dit que j'avais de beaux doigts, et par la même, de beaux ongles (je suppose que ça sert beaucoup dans la vie, ce genre de compliment). Et pourtant, il est vraiment très rare que je trouve une couleur de vernis qui aille avec ma couleur de peau. Détail futile mais néanmoins important, pour ne pas dire handicapant, car le rouge qui est très hype m'est par exemple interdit. Enfin, disons que ça fait très moche. Du coup, je ne mets que des couleurs pastelles, et que très rarement des couleurs qui flashent un peu. Sur la photo, il s'agit du vernis Mini Bourjois "cinéma à Bombay" (clichéééé!), qui est de couleur perle. Avec, mes ongles sont trop choupi, d'autant plus que le nude c'est parfait pour l'été!

La première fois que j'ai regardé le clip de Poker Face, je me suis dit "mais c'est qui cette folle?!". Et pourtant, Lady Gaga tourne encore et encore en boucle dans mon mp3. Elle a créé un véritable buzz autour de moi et chaque sortie de nouveaux single/clip/album prend la dimension d'un évènement incontournable. Et je ne vous parle même pas des chorés que j'apprends par coeur ou des karaokés que l'on se fait avec mes potes... J'aime vraiment son dernier album et je sens qu'il va doser toutes les boites/soirées cet été, même si, et il faut l'avouer, Lady Gaga a perdu un peu de son gargantuesque dans certaines chansons, un peu trop année 80.

Il y a certains préjugés qui courent sur mon compte, et ce, à cause de mon image de fille toute sage. Et pourtant, chez moi, je suis plutôt du genre à m'affaler sur mon lit, l'ordi sur les cuisses, un paquet de chips et une canette de coca près de moi, après avoir viré d'un coup de main toutes les affaires qui se trouvaient sur le dit lit. Et non, Madame Propre, ce n'est pas trop moi (contrairement à ma mère). Bon je dis pas que je suis une grosse crado non plus, mais il arrive souvent que mon bureau soit en bazar et que mes vêtements se retrouvent en boule dans le coin d'une pièce, pas pliés, pas repassés...

Je suis asthmatique et allergique aux poils de chat (pour ma plus grande tristesse) et au pollen. Les médicaments m'ont donc accompagnée tout au long de mon enfance/adolescence. Aujourd'hui ça va beaucoup mieux. Tellement que je refuse de continuer mon traitement. Je me dis qu'ils ne me servent plus à rien. D'ailleurs, je ne vais même plus chez l'allergologue. Les seuls comprimés qu'il m'arrive de prendre sont des doliprane ou du spasfon. Mais sinon, quand je suis enrhumée par exemple, je ne prends rien, si ce n'est un paquet de mouchoirs, en me disant que ça passera tout comme s'est venu, à savoir naturellement...

Je suis du genre à TOUT faire à la dernière minute, et en ce qui concerne la paperasse, c'est piiiiiire. J'ai toujours été la fille qui rendait des papiers importants pour l'école en retard, et cette flemmingite me poursuit encore... Je n'ai envoyé mon dossier pour la bourse qu'en septembre, alors que le dernier délai était en juin (2010). Je me suis inscrite aux concours une semaine avant la fin des inscriptions. Je déteste écrire des lettres de motivation. Je poste toujours mes chèques pour la banque deux semaines après avoir reçus mes courriers de remboursement de la mutuelle. J'envoie toujours mes colis Amazon avec du retard (oui, je suis une piètre vendeuse...), et j'en passe !

Coucou, voici mes nouvelles sandales! Achetées 10€ sur le marché. Et oui, n'ayant pas beaucoup d'argent de poche et n'aimant pas demander des sous à mes parents, je réfléchie toujours pendant quinze plombs avant de m'acheter quelque chose, et le prix entre toujours en compte dans mes réflexions sans fin: "est-ce que c'est vraiment utile?", "il vaut mieux que tu gardes ton argent pour autre chose, surtout à cette période-là de l'année"... Mais bon, l'avantage est que je tombe souvent sur des bons plans. Que ce soit pour des fringues "à la mode", des expos ou des resto, j'arrive toujours à me satisfaire avec peu.


On remercie Muze qui m'a tagguée! Pour ma part, je désigne Chichon et Coccinelle, qui doivent nous raconter sept choses à savoir sur eux, voilà!
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31/05/2011

Midnight in Paris

Et bim, un neuvième article en ce (presque) joli mois de mai, rien que pour toi cher lecteur! Signe de mon retour dans ce monde que l'on appelle la "vie", et dont j'ai encore du mal à m'adapter (qu'est-ce que ça fait bizarre de ne rien faire...). Vendredi soir, je suis allée au cinéma avec mon copain et une de ses amies, pour voir à la base Hangover 2. Mais qui dit vendredi soir et Bercy, dit séance complète. On s'est donc rabattus sur le dernier Woody Allen, choix que je n'ai pas du tout regretté.

Bon, je vous l'avoue, je suis un peu novice concernant le cinéma Allenien. Ayant trouvé bof Whatever Works et You will meet a tall dark stranger contrairement au super film qu'est Vicky Cristina Barcelona, et m'étant un peu endormi devant Matchpoint, je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Mais contrairement à beaucoup de personnes je pense, les cartes postales parisiennes ne m'ont pas du tout gênées. C'est d'ailleurs ce qui me plaît dans cette ville. Pouvoir m'y promener, tout en regardant en l'air, et juste admirer le paysage qui s'offre à moi (au risque de se prendre un lampadaire en pleine figure).

Puis l'histoire du personnage principal, joué par Owen Wilson, m'a beaucoup plu aussi, dans sa forme: le fait de voyager tous les soirs, à minuit, dans le Paris des années 1920, son âge d'or à lui, et de rencontrer, comme ça, spontanément, tous ces artistes que l'on adule aujourd'hui. Par contre, le côté un peu trop "Inception/Marion Cotillard", m'a rappelée mon "moi" d'il y a quelques années. Celui qui pensait que tout était meilleur avant, dans le passé. Je pense que maintenant j'ai une vision différente de la vie: de la fille passéiste, j'entreprends de plus en plus mon avenir. Je ne dis pas que j'oublie le passé, mais je pense qu'au bout d'un moment il faut arrêter de s'y agripper pour ne garder que les bons souvenirs et avancer.


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25/05/2011

Generation gap


Aujourd'hui je suis retournée au Musée Guimet, spécialisé dans les arts asiatiques. C'est pour ça qu'il y a d'ailleurs en ce moment une série d'expositions, "saison indienne", qui propose de nombreuses visites guidées sur différents thèmes, des spectacles de danses et quelques projections. Avec Cécile et mon copain chinois de prépa, on a vu un documentaire sur la diaspora juive en Inde, ce dont je n'avais jamais entendu parlé. Outre le fait que le docu était bien fait et montrait avec pertinence une réalité qui tend à s'effacer, ce qui m'a certainement le plus plu était la présence de toutes ces personnes dans l'auditorium. C'est bête, mais ce n'est que dans ces moments-là que je me dis que, oui, je suis fière d'être indienne.

Car dans la vraie vie, ce n'est pas rose tous les jours. J'ai longtemps vu cette partie de moi comme un handicap, comme si le fait d'être indienne, d'origine, - et donc implicitement d'être de couleur foncée (caramel au beurre salé pour être plus précise), fille d'immigrés et aussi musulmane - allait me fermer de nombreuses portes. Comme si je devais davantage me battre pour prouver que j'étais comme les autres. Aujourd'hui, surtout en vue des entretiens que je prépare pour les oraux de ces écoles que j'aspire tant, le ton change. Je me vends principalement selon ce profil, en pensant que l'Inde plaît à beaucoup, et surtout parce qu'il s'agit d'un pays émergent (qui dominera le monde, un jour, mouahahah), qui prend de plus en plus d'importance économiquement parlant.

Pourtant, je sens que cette partie de moi va constituer, et ce, pour longtemps, un frein à mes habitudes de vie. Habitudes qui sont à des années lumières de celles de mes parents. Même si leur mariage n'était pas arrangé, il n'en est pas de même pour le reste de ma famille. Des oncles éloignés arrangent encore des mariages à leurs filles, à peine majeures, à des Indiens qu'elles ne verront pour la plupart que le jour J. Beaucoup d'entre elles sont alors coincées au foyer, ayant pour la plupart fait des études "pour rien", puisque qui dit mariage, dit enfant, etc...

Moi, je ne me vois pas du tout comme ça. Et c'est pour ça que j'ai l'impression de mener une double vie. D'un côté, je suis la fille typée indienne qui obéit à ses parents. De l'autre, j'aspire à de nombreux projets qui tendent à m'éloigner de ce monde, parfois bien trop contraignant. Des voyages, un appart', une vie de couple. Ce que mes parents ignorent totalement. Et ce qui fait que l'on a de plus en plus de mal à s'entendre. A communiquer. Même s'ils sont, parfois, ouverts, je me demande sincèrement comment est-ce que je vais finir. Ce que pourrait penser ma grand-mère hyper conservatrice de la belle tête de mon copain. D'un hypothétique mariage, en Inde, à la mairie, les deux? De la rencontre de mon éducation, bien trop légère, musulmane et les interdits qui vont avec, avec celle de mon copain. Bien trop de questions pour un tel mélange culturel...
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22/05/2011

The end has no end


Baaaah ma semaine de vacances se termine déjà. C'est fou, vendredi dernier, lors de ma dernière épreuve de concours, j'avais l'impression que ces beaux jours allaient durer une éternité. Et pourtant, je n'ai eu l'impression de revivre que le temps d'une semaine. Qui est passée trop vite, as usual.

Mais bon, d'un autre côté, je suis bien contente de retourner au lycée. Je ne sais pas trop comment va se dérouler ce mois de préparation aux oraux. Il parait que les semaines seront plus légères, sachant que l'on n'aura plus de devoirs écrits. Et puis, la prof de géo ne fait plus cours, et celle de latin considère qu'ils ne sont plus obligatoires pour celles et ceux qui ne veulent pas cuber. Ma semaine s’allégerait donc de 8h! En attendant, je sais déjà que je suis collée en allemand demain (miam!) et jeudi soir. Et que j'ai un entretien samedi matin. Youpi!

Et sortir de chez moi pour changer d'environnement va me faire du bien aussi. Comme toute la pression s'était relâchée à la fin des concours, mes parents étaient redevenus plus cool avec moi... Jusqu'à jeudi, où ma mère a vraiment pété un câble. Ses propos étaient tellement absurdes que ça ne valait même pas la peine de réagir, et pourtant... Depuis, on s'ignore et ce n'est pas plus mal. Quand on voit à quel point elle me sous-estime, je me dis que ça ne sert plus à rien de lui montrer ce que je vaux réellement. Même si c'est ma mère, le mal est fait.
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20/05/2011

Pictures of the week













On remerciera Google images pour les photos, piètre photographe que je suis (sauf celle du musée!)
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18/05/2011

The tree of life

Hier j'ai revu mes trois supers potes de prépa (comme quoi ce "monde" me manquait quand même un peu). Un rendez-vous donné un peu à l'arrache à 13h devant le cinéma UGC Bercy, près de là où avait eu lieu le Festiblog en 2008 (à l'époque où j'avais une vie en fait). Nous sommes allés voir le film de Terrence Malik, The Tree of Life. La bande-annonce m'avait déjà beaucoup plue, comme quoi il m'en faut peu pour me donner envie d'aller voir un film (et la place à seulement 3,50€ y a aussi joué pour beaucoup): Brad Pitt, les Etats-Unis des années 60 (?) et des petits enfants trop choupi.

The Tree of life, ou le commencement de la vie. Ce qui est assez marrant au final car l'histoire commence réellement au moment où l'on apprend la mort d'un des personnages. Car à partir de là, le film commence à devenir du n'importe quoi. Des séquences entières sont consacrées au développement des cellules, de la vie, du tout tout tout début. On y voit même des dinosaures pour vous dire...

Puis les choses se remettent à leur place. On commence à comprendre qui est qui. Jessica Chastain joue le rôle d'une épouse et d'une mère douce et tendre. Brad Pitt, celui d'un père ferme et autoritaire, qui montre parfois son vrai visage face à l'innocence de ses trois enfants que l'on voit grandir tout au long du film.

Les scènes sont néanmoins focalisées sur la vie de l'aîné. C'est le seul que l'on voit réellement grandir. D'abord nourrisson, puis âgé d'environ trois ans, et enfin, adolescent. Le tout mêlé de scènes jouées par Sean Penn, incarnant le rôle de l'aîné devenu adulte, plus tourmenté que jamais dans on ne sait quelle quête. L'adolescence. LA période où l'on se pose des questions, où l'on est à mi-chemin entre l'innocence et la rébellion, où l'on a de plus en plus de mal à accepter et croire ce que l'on nous dit.

Je m'y suis parfois retrouvée dans ce film (outre les nombreuses questions religieuses) quand on voit par exemple le comportement autoritaire du père qui pousse ses enfants au maximum, tout comme moi on a pu me pousser, au point de se recevoir des remarques du style "tu aurais pu mieux faire", quand je le faisais déjà, en pleine figure. Et par là même, ce sentiment qui nous pousse à croire que quoi que l'on fasse, on ne nous appréciera jamais assez, ou du moins pas à notre juste valeur.

Bref, un film à voir si vous n'êtes pas pressés, car bon, même si c'est "visuellement parlant très beau", il faut le dire, c'est hyper lent. Tellement que ça peut en devenir chiant. Faut croire que ma sensibilité cinématographique n'est pas assez développée...

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15/05/2011

Hey little world !


Hum... Arriver à une soirée avec deux heures de retard? Faire ses propres mojitos? Et par conséquent, tremper de la mozzarella dans du vinaigre balsamique et tout manger? Manipuler des gens pour pouvoir dormir sur le canapé et laisser les autres pourrir au sol? Prendre le premier train, acheter des croissants, et aller chez le copain pour un réveil en amoureux? Regarder un navet qui était planqué dans mon ordi depuis décembre ("REC 2" pour les curieux)? Dormir onze heures? Faire des madeleines? Commencer à lire, pour la deuxième fois, le tome sept d'Harry Potter?

Je sais pas, mais sachez que c'est hyper cool de revivre. Je me répète, je sais. Mais c'est comme si toute la pression s'était relâchée et que j'étais redevenue celle que j'étais avant tout ce bordel. Une fille calme et souriante. Et j'ai juste envie de rattraper tout ce temps perdu.

Pour le blog, j'avais envie de rechanger l'habillage. Je cherchais quelque chose de blanc, simple, épuré, certainement parce que j'en ai un peu ma dose de tout rose/coeur/paillette. Mais au final, rien ne me plaît. Enfin, disons que je n'ose rien changer. Donc voilà, comme je sais que l'habillage compte beaucoup pour moi lorsque je découvre un nouveau blog, petit sondage: il vous plaît mon blog? L'habillage, la police, la disposition des "gadgets", les couleurs? Ou ça fait trop gnan-gnan? Soyez francs, je compte sur vous!
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14/05/2011

Fourth Step.

Les concours, c'est fini! Je sais pas si j'ai trop envie de m'étaler, mais sachez que je me sens libérée d'un énorme poids. Ne comparons pas l'incomparable, mais j'ai la même sensation qu'après le bac. Une folle envie de me rouler dans l'herbe, de courir dans un champ, de crier, de rire! Et bien sûr, de faire tout ce dont j'ai été privé ces derniers jours, semaines, mois. De revivre en fait. Sur ce, j'y vais. La vie, la vraie, m'attend! Et j'ai quelques projets pour le blog, mais on verra bien où tout cela nous mènera... Des bisous ♥


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