Back to school...

Pff à peine rentrée que je suis DÉJÀ fatiguée... Quoi, vieille mémé? M'enfin. C'était tout bizarre. De reprendre le train, se les cailler sur le quai, monter les deux étages du bahut, revoir le troupeau d'hypokhâgneux, écouter en cours, prendre des notes. Comme si les vacances avaient duré un siècle. Et faut le dire, on y était tellement bien, au chaud sous la couette.

Donc voilà, toute la journée j'ai eu le sentiment d'être dans un autre monde. Les gens me manquaient, mais pas tant que ça. C'est pas comme si c'était les anciens que je revoyais. Mais bon, moi qui avais peur de retomber dans la routine, j'ai été plutôt surprise, en mal. Déjà, j'arrive à la gare, premier train supprimé. Le prochain est annoncé à 9h02, sachant qu'il me faut maxi 1h10 pour arriver au lycée (oui, j'habite loin et c'est pas bien, mais pouêt) et que je commençais à 10h. Être en retard le premier jour de la rentrée, j'pense que c'est devenu ma spécialité cette année. C'est donc avec 3/4 d'heure de retard que je me pointe comme une fleur en cours, ne trouvant comme seule place, celle du premier rang. Youpi.

Seule consolation, les discussions futiles avec mon copilote de soirée (genre), et un certain R qui me fait tourner en bourrique. Il a le mérite de rendre certains cours plus divertissant, sauf quand il se met à googler mon nom (et Dieu soit loué aucun lien ne le ramène ici). Mais bon, encore un bad boy que je devrais éviter comme la peste. Un homme sans coeur, une bite sur patte (oui je parle mal). Et pourtant...