L♥ST

Bah voilà, ça y est c'est fini. En à peine un mois et demi, j'ai rattrapé environ six ans de retard. Et ouais, je n'y suis pas allée de mains mortes. Il y a des jours, sale geek que je suis, où je me tapais jusqu'à huit épisodes. Croyez-moi, mon rythme de vie est tout à fait différent et "vide" aujourd'hui. Comment alors LOST, série qui diffère vraiment de ce que je regarde habituellement, a-t-elle animée ma vie ces derniers jours?

C'est tout à fait incompréhensible. Au début, quand j'ai commencé à regarder la saison 1, l'histoire m'a semblée on ne peut plus "normale": un avion se crash sur une île, et les rescapés tentent de survivre dans la jungle. En puis, il y a des flash-back qui nous en apprennent un peu plus sur les personnages, de vrai stéréotypes, entre la belle Kate pour qui le coeur balance entre le Jack neuro-chirurgien et propre sur lui et le bad-boy Sawyer, John Locke le sage du groupe, ou encore Hugo le gros nounours gentil...

Sauf que, très vite, tout a commencé à partir en cacahuète. Les ours polaires, la fumée noire, le bunker, les Autres, sans oublier les voyages dans le temps. C'était tout simplement le bordel. Genre plus irrationnel que ça tu meurs. Certes, mais... Lost a ce truc qui fait que je ne pouvais plus m'en passer. C'était devenu MA référence, j'en parlais tout le temps, même si j'étais bien consciente que (parfois) cela soulait (beaucoup) mes interlocuteurs. Car malgré tout ce va et vient de personnages, on ne peut que s'en attacher, à leur caractère tous différent des uns des autres, et pleurer à chaudes larmes quand ils nous quittent. C'est pour ça que le final, bah voilà... "ça te prend les trippes, ça te prend la tête" tout simplement.