How to become a shopaholic.

En checkant mon relevé de compte bancaire, et je me suis dit: "Dieu merci, il y a des gens aussi débiles que moi pour acheter mes biens laissés à l'abandon sur Amazon". Quasiment tout a disparu: le tome 1 de Plus Belle La Vie, le DVD live de Depeche Mode (cadeau d'anniv du grand frère, certainement très attentionné), et d'autres bouquins plus sérieux qui m'ont été utiles en hypokhâgne et aux concours.

Grâce à ces merveilleuses ventes, j'ai pu gagner un peu de sous-sous (les frais de port sont vite rentabilisés quand on voit le montant qui rentre), ce qui fait d'ailleurs du bien à la carte bleue. La pauvre, elle dépérissait depuis un moment, et le fait que je n'ai trouvé aucun job d'été ne la rassurait pas du tout. Maintenant, elle remonte la pente, doucement mais sûrement. D'ailleurs, elle a une telle bonne mine qu'elle a décidé de craquer son string samedi, et de me payer le billet d'entrée du Social Club, laissant mon pauvre argent de poche - en liquide - en paix (lui aussi, il souffre énormément).

Et cela m'amène à un autre point: le paiement en ligne par carte bleue. C'est comme si en un seul clic, on pouvait avoir tout ce que l'on désir: des fringues, un voyage, des places de concerts, des bouquins. TOUT TOUT TOUT. Le monde entier à notre disposition, et avec un peu de chance, directement dans notre boîte aux lettres. Et ce, grâce à la magie d'une carte en plastique et des progrès de la toile. Ce qui pousse à la démesure, à l'achat compulsif, à la maladie de Rebecca Bloomwood, et avoir un côté gnan-gnan n'aide en rien la chose. Parce que c'est dans ces moments-là qu'on se rend compte que posséder du thé à l'arôme bonbon et des pansements à motifs poney, c'est non pas utile, mais vital.