31/10/2010

You will meet a tall dark stranger...

Bonsoir, ceci n'est pas un article qui expliquerait pourquoi je ne poste pas depuis deux semaines ou piiiire, un article qui vous informerait de la fin de ma vie 2.0 (en passant, son avenir est toujours incertain), mais juste un article qui parle de ciné (ce qui est ma foi, bien trop rare ici).

Bref, je me suis rappelée, il n'y a pas très longtemps, de l'existence du cinéma municipal. Vous savez, le petit cinéma du centre ville, qui propose des prix deux fois moins exorbitants que ceux qui leur font de plus en plus d'ombre en proposant une palette nombreuse et diversifiée aussi bien en matière de films que de pop-corn (salé, sucré, rose, vert, je rigole bien sûr). Et bien, il y en a un, de cinéma, près de chez moi (enfin "près", tout est relatif), très cosy, et qui nous fait donc oublier qu'il se trouve quand même dans un coin peu fréquentable. Mais du moment qu'il m'a donnée mes deux heures d'évasion à faible coût, moi je suis preneuse.

C'est ainsi que je suis allée voir le dernier Woody Allen. De lui, je n'avais vu que Whatever Works, et puis lu bien sûr son recueil de nouvelles, L'erreur est humaine, avant qu'il ne finisse noyé lors d'une quelconque mésaventure en Vendée il y a maintenant quelques années de cela (genre, j'suis méga vieille). C'est donc un peu en terrain inconnu que je me suis lancé dans l'aventure (youhou), et je dois vous avouer que je suis quand même restée sur ma faim. Au final, seule le personnage avec qui l'intrigue commence, Helena, connaît une fin heureuse, alors que l'on ne sait rien des personnages "satellites", à savoir la fille qui voulait ouvrir sa propre galerie d'art, son ex et sa carrière plutôt douteuse d'écrivain, Dia qui a quitté son fiancé pour ce dernier, ou encore l'ex d'Helena qui s'est remarié avec une fille bien trop jeune pour lui (d'ailleurs thème récurrent, pour ceux qui ont vu Whatever Works)... A croire que leurs rêves ont tous été brisés par... les aléas de la vie, monsieur Pas-de-chance, ou encore une passion trop grandissante qui les a aveuglément menés vers un échec (im)prévisible. Plutôt triste non?
Rendez-vous sur Hellocoton !

1 commentaire:

Hajar a dit…

Oui ! Décevant le film ! Autant j'avais adoré whatever works et Vicky Cristina Barcelona, autant celui-la un grand bof !